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 La classe américaine comme chez vous

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Analduke
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Analduke


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La classe américaine comme chez vous Empty
MessageSujet: La classe américaine comme chez vous   La classe américaine comme chez vous EmptyMer 4 Nov 2009 - 15:04

tiré du site http://laclasse.zoy.org/script.html
merci à sam hocevar !

Le script de La Classe américaine




Ceci est ma version personnelle du script de La Classe américaine,
faite amoureusement à la main, parce que toutes les autres qui existent
sont pourries lacunaires
et bourrées de fautes
s’octroient une licence orthographique audacieuse.

N’hésitez pas à me faire part d’éventuelles erreurs que vous
trouveriez.

Il y a aussi une version en images.

TimestampScript
0:00:01
Fondu vers le noir
Fondu depuis le noir
0:00:03Première voix off — Attention, ce flim n’est pas un flim sur le cyclimse. Merci de votre compréhension.
Fondu vers le noir
Fondu depuis le noir
0:00:13Deuxième voix off — Entre l’Australia et la South América, dans l’océan South Pacific : l’atoll de Pom Pom Galli.
Fondu d’une image à l’autre (déjà dans le flim)
0:00:19
0:00:24
0:00:28V12 — V12 appelle le capitaine George Abitbol, V12 appelle le capitaine George Abitbol. Quelqu’un vous demande sur le pont.
George — Qui ?
V12 — Un dénommé José.
0:00:35George — OK, j’arrive, V12.
0:00:37José — Ah, voilà enfin le roi de la classe !
0:00:39José — L’homme trop bien sapé, Abitbol !
0:00:41José — Alors comme ça tu as été élu l’homme le plus classe du monde ! Laisse-moi rire !
0:00:48José — Style le grand play-boy des fonds
marins, genre qui fait rêver les ménagères. Sauf que moi je les baise,
moi, les ménagères, non ? C’est pas vrai ?
0:00:55George — Écoute-moi bien, mon petit José. Tu
baises les ménagères, bien, tu dois avoir le cul qui brille. Mais c’est
pas ça qu’on appelle la classe.
0:01:03George — Je te dis ça en qualité d’homme le plus classe du monde.
José — Eh, je t’arrête tout de suite. La classe, c’est d’être chic dans sa manière de s’habiller.
0:01:09José — Rien de tel que d’aller chez Azzedine Alaia…
0:01:11José — … ou même de s’acheter des sous-pulls chez Yohji Yamamoto !
0:01:14George — Excuse-moi de te dire ça, mon pauvre José, mais tu confonds un peu tout.
0:01:18George — Tu fais un amalgame entre la coquetterie et la classe. Tu es fou. Tu dépenses tout ton argent dans les habits et…
0:01:26George — … accessoires de mode…
0:01:28George — … mais tu es ridicule. Enfin si ça te plaît…
0:01:30George — C’est toi qui les portes. Mais moi, si tu veux mon opinion, ça fait un peu… has been.
0:01:33José — La vache !
0:01:35José — Moi, j’ai l’air has been ?
0:01:39José — J’en ai pour plus d’une barre de fringues sur moi. Alors, va te faire mettre !
0:01:41George — Tu n’es vraiment pas très sympa. Mais le train…
0:01:46George — … de tes injures roule sur le rail de mon indifférence. Je préfère partir plutôt que d’entendre ça plutôt que d’être sourd.
0:01:50José — Bien ! Considère qu’on n’est plus amis, Abitbol !
0:01:53
Fondu d’un plan à l’autre
TimestampScript
0:01:57
0:02:02George — Tiens, regarde !
0:02:11George — Les Anglais ont débarqué. On va
être obligés de passer par derrière. Tu sais, par ce tunnel tout sombre
qui sent pas très bon.
Isabelle — Oh, George ! Quel poète, vous me
surprenez. On ne m’a jamais parlé comme ça. J’ai connu des hommes, mais
jamais des comme vous !
George — Eh, tu sais à qui tu parles, là ?
Isabelle — Oui !
0:02:22
0:02:25George — Abritons-nous, ça va pas tarder à péter !
Isabelle — Oh, et encore c’est rien !
0:02:28George — Classe, bravo. Bon, pousse-toi, laisse-moi passer.
0:02:31
0:02:32George — Bon V12 c’est quoi ce bordel alors ?
V12 — Ben ce bordel c’est qu’il pleut comme vache qui pisse !
George — Ah bravo, merci du renseignement.
0:02:39George — Heureusement que tu es là.
V12 — Mais patron !
0:02:41George — Quoi patron ? Tu veux que je dise à tout le monde que ton vrai nom c’est pas V12 c’est travers de porc sel-poivre ?
0:02:49George — Bon, je vais chercher des serviettes-éponges avec des imprimés dessus. Ah, celle-là. Non. Celle-là… Ah, celle-là, ça va.
0:02:55George — Ça, c’est bon, c’est épongé.
0:02:59George — Ça, c’est bon, c’est réparé.
0:03:01George — Ça, ça roule.
0:03:02George — Oh putain et ça ? Faut pas laisser ça comme ça les enfants !
0:03:05
0:03:07
0:03:15George — Oh !
Isabelle — George ! George ! Oh mon Dieu George ! Oh ! Oh !
0:03:18George — Aah… Monde de merde.
0:03:20Isabelle — Oh George…
TimestampScript
0:03:26
0:03:27La radio — Et puis je vous rappelle la
principale information de cette édition, la disparition subite de
George Abitbol, qui depuis plus de 15 ans portait officiellement le
titre de l’homme le plus classe du monde.
0:03:32
0:03:37La radio — L’Amérique vient de perdre un de
ses plus prestigieux ambassadeurs. Et maintenant, un petit peu de
musique avec Alain Souchon.
0:03:41
0:03:44Dave — Oh non, pas lui ! (Il éteint la radio.)
0:03:45
0:03:48
0:03:50
0:03:54
0:03:57
0:03:59
0:04:01
0:04:02
0:04:06
0:04:08
0:04:10
0:04:12
0:04:14
0:04:17
0:04:18
0:04:19
0:04:21
0:04:23
0:04:25
0:04:27
0:04:28
0:04:30
0:04:31
0:04:32
0:04:33
0:04:34
0:04:35
0:04:36Dave — Salopes !
0:04:37
0:04:38
0:04:39
0:04:41
TimestampScript
0:04:44Dave — Bonjour patron, je peux entrer ?
Le patron du journal — Ah Dave, tu tombes bien. Entre.
0:04:50Le patron du journal — On prépare un dossier
sur George Abitbol. Tu vas te mettre sur le coup, mais tu seras pas
tout seul, tu seras avec Peter et Steven.
0:04:54Dave — Peter et Steven, je les aime bien. Mais pourquoi je peux pas travailler seul ?
0:04:58Le patron du journal — Parce que tu es trop mauvais.
0:05:01Dave — Ah ben là patron vous m’avez convaincu, c’est une bonne raison. Je vais travailler avec Peter et Steven.
0:05:04Le patron du journal — Ben alors ?
0:05:07Dave — Ben OK, j’y vais.
0:05:09Steven — Ce charlot ? Je savais pas qu’il existait encore.
0:05:13Le patron du journal — Va falloir vous y habituer parce qu’il va travailler avec vous sur ce dossier. C’est une idée de notre ami Callaghan.
0:05:18Le patron du journal — Une idée lumineuse !
Callaghan — Roh arrêtez vos conneries, patron. C’est mon fils, mon fiston. Pff.
0:05:26Callaghan — Je sais pas pourquoi, il s’est attaché à moi. Alors, je l’aide.
Steven — Ben peut-être qu’il avait personne d’autre à qui s’attacher. Mais de quoi on parle ?
0:05:32Le patron du journal — Je vais te dire de quoi on parle.
0:05:34Le patron du journal — Où vous en êtes avec la nécro de George Abitbol ?
0:05:36Le patron du journal — Vous bossez un peu ?
0:05:38Le patron du journal — Mmh ?
Steven — On vient de s’y mettre, mais on a déjà quelques petites idées.
Peter — On va interroger des tas de gens, tous ceux qui l’ont aimé, qui l’ont haï, bref tous ceux qui l’ont approché…
0:05:44Peter — … qui l’ont connu. Ça fait déjà du boulot.
0:05:46Le patron du journal — Quoi d’autre ?
Peter — Ah et puis c’est pas tout.
Steven — Oui, on a pensé qu’on devait expliquer ses dernières paroles.
Le patron du journal — Monde de merde ? Vous avez raison.
Peter — Oui, on en a chié pour trouver cette idée, on a été charrette.
0:05:55Le patron du journal — L’homme le plus classe du monde meurt, et ses dernières paroles…
0:06:00Le patron du journal — … c’est « monde de merde ». Pourquoi il a dit ça ? C’est ce que je veux savoir.
Steven — Merci, c’est pas facile à trouver.
0:06:04Le patron du journal — C’est sûrement un nom. Si c’est une femme, je veux savoir quelle femme, si c’est un cheval je veux savoir dans quelle course.
0:06:08Peter — Nous, on pensait que ça pouvait être un traineau.


Dernière édition par Analduke le Mer 4 Nov 2009 - 15:08, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La classe américaine comme chez vous   La classe américaine comme chez vous EmptyMer 4 Nov 2009 - 15:04

TimestampScript
0:06:11Orson Welles — Bonjour. C’est moi, Orson
Welles, et ceci est ma maison que vous voyez, derrière, là. Pas mal,
non ? C’est français. Je me permets d’interrompre ce flim parce qu’on
se fout un peu de ma gueule. C’est du vol et du plagiat. J’aime pas
trop les voleurs et les fils de pute.
0:06:31Orson Welles — Dans ce film le héros meurt au début et des journalistes décident d’enquêter sur ses dernières paroles, comme dans Citizen Kane. J’appelle ça du plagiat.
0:06:42Orson Welles — Les journalistes vont
interviewer des gens sur le héros. Vous allez voir que les témoignages,
ça va être des flashbacks. Je le vois trop arriver.
0:06:50(Quelqu’un tire sur Orson Welles.)
0:06:51Orson Welles — Argh, Rosebud !
0:06:52
TimestampScript
0:06:56Le patron du journal — Bon, et à part ça ?
Steven — Ben à part ça on est un peu coincés, on n’a pas l’ombre d’une piste.
Le patron du journal — Vous savez qu’il a vécu au Texas la moitié de sa vie. Vous cherchez par là.
0:07:03Steven — Faut chercher par là, faut chercher par là… Vous êtes gonflé, vous. Chercher par là.
Un journaliste — Bravo, quel enthousiasme.
0:07:09Le patron du journal — Mais au fait, j’y
pense, Callaghan, il devrait pouvoir vous aider, depuis le temps qu’il
est là, payé à rien foutre, autant qu’il serve à quelque chose…
0:07:15Le patron du journal — … ce gros porc.
Callaghan — Je suis peut-être payé à rien foutre, mais mes tuyaux, je les garde pour mon fils.
0:07:22Callaghan — Mais comprenez-moi mes amis, c’est mon fils, ma bataille, c’est le fruit de mes entrailles quoi.
0:07:24Callaghan — J’avais un nom et une adresse, ben je lui ai donné.
0:07:27Steven — Oh le lourd.
Callaghan — On dirait que ça vous emmerde, je me trompe ?
TimestampScript
0:07:32Dave — Connasse.
La bonne d’Hugues — C’est vous qui m’avez traitée de connasse ?
Dave — Mais non.
La bonne d’Hugues — Vous savez c’est pas très agréable.
Dave — Bonjour, je viens voir un certain monsieur Hugues.
Le policier chez Hugues — Euh c’est quoi ça ?
Dave — Oh va te faire foutre.
0:07:46Le policier chez Hugues — Vous dites que j’aille me faire foutre ? Euh OK, j’y vais.
0:07:49Dave — Ttt, quel con !
0:07:52Hugues — Bonjour Monsieur, vous cherchez quelque chose ?
0:07:54Dave — Oh ! Euh, vous devez sans doute être monsieur Hugues ?
0:07:57Dave — J’ai une lettre à vous montrer.
Hugues — Avant de me la montrer, je voudrais bien vous poser une question. À qui ai-je l’honneur ?
0:08:03Dave — Dave, je suis le fils de monsieur Callaghan.
0:08:04Hugues — Faites-moi voir votre papier, là… Vous faites une enquête sur George Abitbol, l’homme le plus classe du monde ?
0:08:09Dave — Oui ! Vous l’avez connu, vous, hein ? Mmh ?
0:08:12Hugues — Vous savez, George je l’ai connu au
temps du Texas. Il est encore cowboy. À l’époque, j’étais moi-même
cowboy, je vivais avec Jacques, un bon copain. Il y avait rien de
sexuel entre nous. Je dis ça parce que je me suis souvent fait traiter
de pédale, de salope…
Fondu « spécial flashbacks »
TimestampScript
0:08:32Hugues — (Voix off.) … et c’est
facile de traiter les gens de pédés, tout ça parce que deux garçons
vivent ensemble dans un ranch et portent des pantalons en cuir.
0:08:36Hugues — (Voix off.) Bref, un jour un cavalier est arrivé à fond les ballons avec une lettre.
0:08:39Le messager du Poney Express — Eh, les pédés il y a une lettre pour vous ! Tenez. Bonne bourre !
0:08:42Hugues — Pauvre con, va !
Dave — Bon, il y avait quoi dans cette lettre ?
Hugues — J’en sais rien. C’est pas moi qui l’ai lue, c’est Jacques.
Dave — Bon ben racontez-moi des choses que vous savez, pas du rien !
0:09:10Hugues — OK, OK, du calme. Je sais pas ce qu’il y avait dans la lettre, mais après on est partis à cheval vers la ville de George.
Jacques — Ah j’en ai marre. Ah je te jure, les voyages à cheval ça me fatigue.
Hugues — Qu’est-ce que tu as ?
0:09:16Jacques — Oh j’ai que je commence à en avoir vraiment marre des voyages. Je rêve d’un bon bain dans une bonne auberge.
0:09:20Jacques — Ah je te jure. J’ai les pastèques.
Fondu d’un plan à l’autre
TimestampScript
0:09:27Jacques — Yep. Yep. Yep. Yep. Yep.
Hugues — Ben qu’est-ce qui te prend à dire « yep » comme ça ?
Jacques — Ben c’est pour dire « yep ».
Hugues — Ah, c’est pas banal, ça.
0:09:44La serveuse — Chaud devant ! Et voilà, la spécialité du chef.
Jacques — Parfait, ça a l’air super bon !
Hugues — Bon, maintenant qu’on est là, tu vas peut-être me dire pourquoi on est venus ?
0:09:53Hugues — Tu reçois une lettre mystérieuse, et on arrive en courant.
0:09:55Hugues — J’aimerais bien savoir ce qu’il y avait dedans.
Jacques — Ah, c’est une longue lettre
épistolaire de mon ami Dino, qui m’appelle à la rescousse pour me
demander de l’aide, pour George qui va mal.
Hugues — Qu’est-ce que ça peut te foutre qu’il aille bien ou mal, ce tâcheron ? De toute façon, j’ai jamais pu l’encadrer.
0:10:10George — Merci de m’appeler tâcheron ! Ça
fait toujours plaisir à entendre, surtout de la part de deux pédés.
Vous savez ce que vous mangez, là ?
0:10:18Hugues — Non ?
George — C’est du steak avec des boulettes d’entre les doigts de pied. Ça a bon goût.
Jacques — C’est très agréable, Monsieur, je vous remercie.
0:10:25George — Et la sauce c’est de la morve séchée.
Le premier ami de George — Tais-toi, tu fais chier. Tu vas finir par les dégoûter.
George — Mêle-toi de tes affaires, toi. Tu sais bien que madame Felipe, la patronne…
0:10:34George — … se coupe les morceaux de nichon pour en faire des ravioles.
Hugues — C’est dégueulasse, merde !
Jacques — Attends c’est censé être l’homme le plus classe, il va sans doute nous présenter ses excuses.
0:10:41George — Tu sais…
0:10:45George — … tes excuses tu peux te les coller
au cul, tout comme ton bifteck, sauf que le bifteck, ça sert à rien, le
patron l’a déjà fait.
0:10:48George — Il a craché dessus.
Le premier ami de George — Ah non, pas craché. Le patron, il crache pas dans les plats.
George — Allons, vieux, même dans les grands
restaurants on crache dans les plats, alors dans ce taudis, je vois pas
pourquoi ils se feraient chier.
0:10:56George — Allez, je vous laisse manger, bon appétit.
Hugues — J’ai connu un mec de droite une fois, il avait dix fois plus de classe.
0:11:11George — Ah, encore une chose. Je vous conseille d’éviter la mousse au chocolat du patron.
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MessageSujet: Re: La classe américaine comme chez vous   La classe américaine comme chez vous EmptyMer 4 Nov 2009 - 15:05

TimestampScript
0:11:17Dave — Et qu’est-ce qui s’est passé après ? Respirez bien.
0:11:20Hugues — Après, tout ce que je sais c’est
que j’ai eu un accident. J’ai été blessé. Alors, je me suis réveillé
amnésique et j’arrivais plus à me souvenir de rien.
0:11:29Dave — Vous avez d’autres choses à me raconter ? Sur George ?
0:11:33Hugues — Je refuse de manger des ravioles.
Mais par contre, je peux vous parler de madame Felipe. Elle s’est fait
refaire les nichons, elle. Et je sais de quoi je parle.
Fondu « spécial flashbacks »
TimestampScript
0:11:43Dave — (Voix off.) Et George, dans tout ça ?
Hugues — (Voix off.) Ben justement, une fois j’étais chez les Indiens bilingues.
0:11:47Un indien — Salut, Hugues !
Un autre indien — Hugh.
0:11:50Hugues — Hello !
0:11:52Les indiens — Salut, Hugues !
0:11:54Les indiens — Hugues, salut !
0:11:55Hugues — Salut les gars, je suis content de
vous voir. Comme je passais par ici, je pensais m’arrêter un peu, à
moins que vous vouliez que…
0:12:01Hugues — … je parte ?
0:12:03L’Indien — Tu peux rester. Pas de problème. Je suis même content que tu sois venu chez nous.
0:12:08
0:12:11L’Indien — J’aimerais bien que tu restes. On va manger des chips.
0:12:15L’Indien — Tu entends ? Des chips ! C’est tout ce que ça te fait quand je te dis qu’on va manger des chips ?
0:12:19L’Indien — Mais qu’est-ce qui t’arrive ? Pourquoi tu dis rien, tu fais la tronche ou quoi ?
0:12:25Hugues — Tu me rappelles George, politiquement.
0:12:27L’Indien — George ? Qu’est-ce que j’ai à voir avec George ? Rien en fait !
0:12:33L’Indien — Parce que si on réfléchit bien, moi je suis un vrai démocrate.
0:12:36L’Indien — George est un fasciste de merde. Un fasciste de merde !
0:12:40Hugues — C’est exact. Au temps pour moi.
TimestampScript
0:12:47Dave — Oh, et qu’est-ce qui lui est arrivé, à ce chef indien ?
0:12:49Hugues — Après, il a fait justicier dans la
ville. Mais aujourd’hui, il a fini de frimer. On l’a retrouvé assassiné
un jour. Il en est mort.
0:12:57Dave — Pfft ! Dites-moi, le numéro de votre ami Jacques, c’est bien celui qui est noté là ?
Hugues — Oui.
Dave — Je vais le donner à mes collègues. Faut qu’on l’interroge.
0:13:07
Fondu à gauche et picture-in-picture
0:13:09Dave — Allo Peter ? Prends un papier, je
vais te donner le numéro d’un certain Jacques, faudrait l’interroger.
Alors c’est le 19 94 0 18 13 24 32 49 26 24 40 4 16 70933, 16 moins 4
euh, attention il y a un piège…
Peter — 16 moins 4, 12. Bon euh merci, on l’appelle. Ciao.
Dave — Bon on se rappelle, à plus tard.
0:13:34
Fondu au noir à droite
0:13:40
Slide depuis le haut et filtre rouge
0:13:42Steven — Bonjour, vous êtes bien chez
Steven, je ne suis pas là, mais vous pouvez laisser un message après le
bip sonore. Merci, au revoir.
Peter — Je viens de recevoir un coup de téléphone de Dave. Tiens, c’est le numéro de Jacques.
Steven — Tiens regarde, ça c’est le numéro
de Jacques. Je l’ai trouvé aux archives. Le numéro qu’il t’a filé,
Dave, c’est de la connerie. Il commence vraiment à me faire chier, Dave.
Effet spéciau minable du filtre jaune à gauche
0:14:02Peter — Moi ce qui me fait chier c’est les effets spéciaux minables. Je supporte plus.
Disparition du filtre
0:14:05
0:14:06Steven — Oh ben là je te trouve un peu dur, on croirait entendre un pro des effets spéciaux.
Peter — Oh ben moi quand tu veux. Tiens, tu
connais l’effet spéciau de la sonnette ? Dring ! Tiens, dring, dring,
dring ! Tiens, et dring dring !
Steven — C’est super impressionnant.
Peter — Et après je te fais dring ! Et puis dring ! Et puis même encore dring !
Steven — Oh putain je suis impressionné.
Peter — Allez un dernier, dring ! Maintenant, tu appelles Jacques.
0:14:18Peter — Rheuuu.
0:14:21Steven — Allo, monsieur Jacques ?
Jacques — Absolument.
Steven — Bonjour…
0:14:26Steven — … je vous appelle parce que j’enquête sur George Abitbol et j’aimerais beaucoup recueillir votre témoignage. (À Peter.) C’est bon !
0:14:31Jacques — Écoutez, n’y voyez aucune mauvaise volonté de ma part, mais je tiens à vous dire que je n’ai pas…
0:14:36Jacques — … beaucoup de temps. Alors pour
George Abitbol, je veux bien faire un effort. Mais il faut pas me
prendre pour la bonne poire.
0:14:44Steven — Je vous remercie, vous êtes très
gentil. Attention, j’ai bien dit gentil, j’ai pas dit homosexuel, hein.
J’ai dit gentil parce que dans le témoignage de Hugues il est noté que
vous êtes parti dans la ville de George en ayant reçu…
0:14:54Steven — … juste une simple lettre. Qu’en est-il exactement ?
Jacques — Absolument. Je pense que vous faites allusion à cette missive…
TimestampScript
0:14:59Jacques — (Voix off.) … que nous reçûmes…
0:15:01Jacques — (Voix off.) … un jour, Hugues et moi. Cela avait l’air urgent, à en croire la hâte du cavalier du Poney Express.
0:15:05Jacques — (Voix off.) En effet
l’expéditeur avait pris soin d’écrire au dos de l’enveloppe « presse le
pas, facteur, car l’amitié n’attend pas ! ». La lettre provenait d’un
ami, Dino, qui me demandait de lui venir en aide.
0:15:24Jacques — (Voix off.) Bref, en un mot comme en cent, nous nous mîmes en route promptement.
Jacques — Oh, tu nous fatigues, qu’est-ce qu’il y a encore, tu n’arrêtes pas de te plaindre !
Hugues — J’ai faim.
0:15:28Jacques — Écoute-moi bien Hugues mon ami, plus que quelques kilomètres et nous serons dans une bonne auberge.
0:15:33Jacques — Quel trouble-fête !
0:15:38Jacques — Yep. Yep.
TimestampScript
0:15:44Steven — Je vous interromps, excusez-moi,
mais cet épisode nous a déjà été raconté par Hugues. Peut-être
pourriez-vous nous parler de ce qui vous est arrivé après ce repas dans
la bonne auberge, hein ?
0:15:54Jacques — Absolument. Après déjeuner, il était temps que je me misse à l’ouvrage, j’allâme voir mon ami Dino.
TimestampScript
0:16:00Jacques — Ooh !
0:16:04Jacques — Ben Dino, mon pauvre ami ! Ça n’a pas l’air d’aller bien fort.
0:16:11Jacques — Oh, euh, pourquoi vous vous êtes mis dans cet état déplorable ? Vous qui écrivez de si belles lettres !
0:16:18Dino — Ça va plus du tout. J’ai plus envie de boire ni de manger. J’ai plus envie de me peigner. Je suis limite nervous breakdown. Boah et puis merde, j’ai même plus envie de me laver !
0:16:35Jacques — Vous allez pas me dire que c’est à cause de George, quand même ?
0:16:37Dino — George ? Vous pouvez pas savoir. Il est devenu insupportable.
0:16:44Jacques — Mais c’est pas une raison pour plus vous laver les joues, vous êtes malade ou quoi ?
0:16:46Jacques — Mais faut arrêter !
Dino — Ce que j’arrête, c’est les pin’s, vieux. Ça me fait plus marrer.
0:16:52Jacques — Oh mais dites-moi, vous savez que vous avez l’air pitoyable ? Parce que pour arrêter votre collec’…
0:16:58Jacques — Ça vous embête si je regarde votre pin’s ?
0:17:01Jacques — Shera… Sheraf ? Connais pas.
0:17:05Jacques — Parce que moi aussi je peux me vanter de ma collec’, moi. Ça fait un moment que je l’ai, et c’est pas une collec’ de pédé !
0:17:11Jacques — Sauf que celui-là je le connais pas. Sheraf.
0:17:13Jacques — Inconnu au bataillon.
Dino — Sheraf. Tu connais pas Sheraf ? C’est un groupe, ils étaient number one.
0:17:21Jacques — C’est pas une raison pour vous laisser aller et ressembler à une larve.
0:17:24Dino — Regarde mes mains, saloperie ! Regarde, je me suis niqué les mains, moi, avec cette saloperie de collec’ de pin’s à la con.
0:17:31Jacques — Bon, euh moi j’y vais. Merci pour les pin’s.
0:17:33Jacques — Et vous inquiétez pas, euh, tout va s’arranger. Et comme on dit chez nous, lehaïm !
Dino — Lehaïm !
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MessageSujet: Re: La classe américaine comme chez vous   La classe américaine comme chez vous EmptyMer 4 Nov 2009 - 15:05

TimestampScript
0:17:39
Fondu d’un plan à l’autre
0:17:43Jacques — Bonsoir !
0:17:45George — Pédé !
0:17:47Jacques — Ben ! Ben c’est pas banal.
0:17:56Hugues — Ça commence à être pesant cette histoire de pédés. Tout le monde s’acharne sur nous alors qu’on n’est même pas pédés.
Jacques — Ben oui, je sais. T’inquiète pas, je vais aller le voir dès demain, George.
Hugues — Allez, bonne nuit !
Jacques — Ouais.
Hugues — Dors bien.
0:18:14
Fondu (déjà dans le flim original)
TimestampScript
0:18:21
0:18:23Jacques — George, il faut que je vous parle.
0:18:25Jacques — Je sais bien que sous prétexte que je suis gentil, les gens me prennent souvent pour un truffon. Soit, j’en prends mon parti.
0:18:29Jacques — N’empêche, je crois qu’on a à parler.
0:18:31Jacques — Visiblement, vous n’allez pas bien. Laissez-moi vous aider.
George — Casse-toi, Jacques.
0:18:35Jacques — Oh ça, mais vous refusez le dialogue ?
0:18:37George — Exactement, je veux pas qu’on parle. Je veux que tu quittes la ville. Tu as intérêt à te casser avant neuf heures.
0:18:42Jacques — Mais George, rassurez-moi…
0:18:44Jacques — Vous seriez pas en train de me prendre pour un con, des fois ?
George — Si, complètement, même.
Jacques — Ah.
George — Et casse-toi, maintenant.
0:18:52Jacques — George, vous me décevez. Je m’attendais à plus d’ouverture d’esprit de votre part.
0:18:54George — Tu parles.
Jacques — Je vous aiderai, malgré vous.
TimestampScript
0:18:57(L’horloge indique neuf heures moins dix.)
0:19:00La première pute — Rester en ville malgré les menaces de George, je trouve ça drôlement courageux de la part d’un pédé comme vous.
0:19:04Jacques — Eh, bon, c’est fini, oui ? Ça, c’est une rumeur. J’ai jamais été homosexuel, et encore moins pédéraste.
0:19:09La deuxième pute — C’est fou que vous ayez tant de complexes.
0:19:11
0:19:15(L’horloge indique neuf heures moins cinq.)
0:19:18La troisième pute — Allez, dites-le que vous êtes pédé !
0:19:19La quatrième pute — Avouez, vous êtes en train de choper la honte.
0:19:22Jacques — Et quand bien même je serais homo, je vois pas ce que ça change.
0:19:24La troisième pute — En string vous devez être bonne.
0:19:27
0:19:32George — Sois prêt. C’est bientôt l’heure. Cigarette ?
0:19:40
0:19:44(L’horloge indique neuf heures moins une.)
0:19:47Jacques — Bon, très bien, je vais tout vous dire puisque…
0:19:48(George tire un coup de feu.)
0:19:50Jacques — Oh ! Il est neuf heures !
0:19:52La cinquième pute — Neuf heures !
0:19:55
0:19:57
0:19:58
0:19:59
0:20:01
0:20:02
0:20:03
0:20:04
0:20:05
0:20:08
0:20:10
0:20:11Jacques — Il est déjà neuf heures, là ?
0:20:13George — Sur mon front il y a pas marqué radio-réveil.
0:20:17
0:20:19Jacques — À part ça, vous avez la classe !
0:20:23George — Tu vas voir la classe. Putain de zen. Nardine.
0:20:27
0:20:29
0:20:31Hugues — Où ça nous mène, la folie des hommes. On court tout droit à notre perte.
0:20:35Stumpy — Hé patron, j’ai trouvé de la dynamite.
George — Ça me donne une idée.
0:20:39Jacques — Eh, les minables ! Il y a pas que moi qui suis pédé, il y en a un autre et il s’appelle George !
0:20:44George — C’est ça, cause, cause. Salaud !
0:20:48Jacques — Et toi, sale parasite, casse-toi !
0:20:50Stumpy — Ça il va le payer !
George — Ouais.
0:20:53
0:20:55
TimestampScript
0:20:58Peter — Il devait être nerveux, le George, pour s’énerver comme ça.
0:21:02Jacques — Vous voulez que je vous raconte la fin de l’histoire ?
Steven — Oui s’il vous plaît, Monsieur. J’imagine que vous avez dû appeler la police. Vous étiez dans votre droit après tout.
Jacques — Pas du tout, nous avons réglé cette histoire entre hommes.
0:21:11Steven — Ah bon ?
Jacques — Absolument. Voyez-vous, Hugues fut gravement blessé. George est venu s’excuser immédiatement.
Steven — George, s’excuser, immédiatement ?
Jacques — Absolument.
Steven — Quelle classe !
Jacques — Absolument.
TimestampScript
0:21:23George — Hugues.
0:21:26George — J’ai su que tu étais blessé. Je suis venu m’excuser.
0:21:30Hugues — Il fallait y penser avant, au lieu de venir pleurer dans ma chambre.
0:21:34George — Ouais, c’est vrai, c’est minable. C’est tout moi, ça. Mais j’espérais tout de même te faire… plaisir.
0:21:43Hugues — Mon plus grand plaisir serait que tu te calmes, gros blaireau.
0:21:47George — Eh oui. Je m’énerve.
TimestampScript
0:21:55Steven — Ah ben donc si je résume, George n’a eu à vous faire qu’un mea culpa.
0:22:00Steven — Dites, vous êtes drôlement gentil, vous.
Jacques — Arrêtez de dire ça. Je suis pas
gentil, c’est pas vrai. Quand je m’énerve, je me mets dans des états
dingues. Je suis méconnaissable.
Steven — OK, excusez-moi. Je peux vous poser une dernière question ?
Jacques — Absolument.
Steven — Voilà, euh, à quoi vous pensez si je vous dis « monde de merde » ?
Jacques — Au revoir.
(Jacques raccroche.)
TimestampScript
0:22:14Peter — Pourquoi tu as choisi de faire ce boulot-là, toi ?
Steven — Ben si je fais journaliste c’est
évidemment pour être célèbre. Moi je veux être connu. Tu sais
pourquoi ? Pour niquer les gonzesses. Quand tu es célèbre, tu niques
plein de gonzesses. Et puis aussi tu bouffes des trucs bien meilleurs
qu’ici.
0:22:27Peter — Et moi pour les gonzesses je suis
super d’accord avec toi. Mais pour la bouffe je vois pas ce que tu veux
dire. Tu aurais envie de manger quoi exactement ?
Steven — Ben je sais pas, par exemple une quiche lorraine.
Peter — Une ouiche.
Steven — Quoi ?
Peter — On dit « une ouiche lorraine ».
Steven — Tu es sûr ?
0:22:45Steven — Ça fait bizarre, « ouiche lorraine ».
Peter — Bon, on va où, là ?
Steven — Ben on va voir Dino, le mec qui a écrit la lettre à Jacques.
Peter — Attention ! Quels connards ces piétons !
Steven — Ouais.
Peter — Qu’est-ce que tu disais, là ?
Steven — Hein ? Oh rien, rien, des conneries. Laisse tomber.
Peter — Je sais pas toi, mais moi le mystère s’épaissit.
TimestampScript
0:23:06Dino — Messieurs, permettez-moi de vous
souhaiter la bienvenue. D'ailleurs, il faut pas rester debout,
asseyez-vous, mettez-vous à l’aise.
0:23:12Peter — Merci Monsieur, c’est très gentil.
0:23:14Steven — C’est une leçon de savoir-vivre.
0:23:16Dino — C’est naturel. Mais dites-moi plutôt ce que je peux faire.
0:23:20Steven — Oui alors voilà. Nous sommes journalistes et nous voudrions savoir où vous avez connu…
Peter — George Abitbol.
Steven — Euh, ah oui. George Abitbol.
Dino — Où j’ai connu George ?
0:23:29Dino — C’est une excellente question. À la ferme.
L’ami de Dino — La ferme ? Quelle ferme ?
Dino — Ah la ferme ta gueule toi, ducon, espèce de crétin. Qu’est-ce que tu veux, nous prendre la tête, là ? Pauvre con.
0:23:40Dino — Oui je l’ai connu à la ferme. On était des cowboys. On vivait à la ferme, ça a rien d’étonnant.
0:23:44L’ami de Dino — Merci, c’est très agréable. Non mais c’est vrai, je me fais engueuler devant des journalistes qu’on connaît même pas.
0:23:50L’ami de Dino — C’est classe, bravo.
Steven — Oh ça va, on vous fait pas chier,
là ? Non c’est sûr. Non mais je rêve. Dites-moi, vous avez envoyé une
lettre à Jacques il me semble. C’était quoi, cette lettre ?
0:23:59Dino — Eh bien, cette lettre, c’est vraiment très simple. J’avais un problème avec George. J’ai écrit à mon vieil ami Jacques.
0:24:06Dino — Mais si vous le voulez bien, je vais
tout vous raconter depuis le début. Vous savez, j’arrivais d’Italie, de
Turin. À l’époque j’étais supporter de la Juventus.
Fondu « spécial flashbacks »
TimestampScript
0:24:15(Un coup de feu retentit.)
0:24:16Dino — OK, j’arrive ! Arrête de tirer sur oim.
0:24:26Frankie — Mouais.
0:24:28Frankie — Viens ici.
0:24:31Frankie — Qu’est-ce que tu fous avec les bras en l’air ? Je t’ai dit de les lever ?
0:24:34Frankie — Baisse tes bras, c’est moi qui les lève.
Dino — Ah non, c’est à moi de les lever.
0:24:38Frankie — Non, c’est à moi de les lever. C’est moi qui décide.
0:24:40Frankie — Et puis d’ailleurs, arrête de faire tout comme moi.
0:24:43Frankie — Baisse les bras et prends ton flingue, au lieu d’être là à me copier.
0:24:45Dino — Mon flingue ? Avec plaisir.
0:24:47Frankie — Tout compte fait, je préfère garder mon flingue. Désolé. Et je vais partir avec mon cheval, vieux.
0:24:57Dino — Il y a pas de problème, comme tu veux. Je vais juste le préparer pour toi.
0:25:01Frankie — Non, j’ai changé d’avis. Tu prends le cheval et tu te casses.
0:25:05Dino — OK.
0:25:08Frankie — Putain je me suis mal démerdé ! Pourtant, j’ai pas fait une concession !
Fondu
TimestampScript
0:25:12Dino — (Voix off.) Le temps a passé… Je pensais ne plus revoir ce type, mais un an après, nos chemins se sont croisés une nouvelle fois.
Fondu (déjà dans le flim)
0:25:15
Fondu (déjà dans le flim)
0:25:18
Fondu (déjà dans le flim)
0:25:21Dino — Je fréquentais alors un bar que le patron, un certain Bazounga, avait intelligemment baptisé…
0:25:23Dino — … le Orlando’s.
0:25:25Dino — Mais je te reconnais, toi, je t’ai déjà vu quelque part. Je suis sûr que je te reconnais.
Frankie — Désolé, mais c’est moi qui te reconnais. Je t’ai vu le premier. Toi tu m’as vu en deuxième, vu ?
Dino — Ben je t’ai vu le deuxième alors, voilà.
Frankie — Perdu ! C’est aussi moi qui t’ai vu le deuxième.
Dino — Oh dis donc, tu es super fort.
Frankie — Mais je suis pas super fort, je suis mieux que ça même, je suis surpuissant.
Dino — Bon, ben lui il va me prendre la tête.
0:25:51Frankie — Ça fait plusieurs fois que je te croise. Tu es toujours sur mon chemin, tu veux quoi ?
Dino — Mais c’est peut-être toi qui es sur mon chemin, pas moi.
Frankie — C’est pas mal, ça, le pin’s sur la cravate.
Dino — C’est la classe.
Frankie — Mais au fait, toi…
0:26:03Frankie — … d’où tu viens ?
Dino — Moi, je suis juif.
Frankie — Tu es juif, toi ?
0:26:09Dino — Oh oui je suis juif. Et si tu veux tout savoir, je suis même juif arabe.
Frankie — Juif arabe ? Je préfère les séfarades, tu sais. À mon avis, juif et arabe c’est bizarre.
0:26:24Frankie — Moi j’aime pas les gens bizarres.
Dino — Oh merde. Je peux pas encadrer les nazis. Mais laisse tomber.
Frankie — Précise ta pensée ?
Dino — Pour être tout à fait exact…
Frankie — Oui ?
Dino — Je pense que tu es un ouf, toi. Un ouf malade.
Frankie — Mmh.
Dino — En plus, c’est du racisme.
0:26:40Frankie — Ça c’est ton opinion personnelle, que je suis raciste.
0:26:45Frankie — Si tu veux mon avis, s’il y a un raciste ici, c’est oit.
Dino — De toute façon, ça sert à rien de discuter avec toi, tu as toujours raison.
Fondu
0:26:50Frankie — Si, ça sert de discuter. C’est toi qui as toujours raison.
0:26:54Jacques — Qu’est-ce que j’apprends, Frankie ? Espèce de malhonnête.
0:26:58Jacques — Il paraît que tu as des propos intolérables, où il y a pas de tolérance ?
0:27:03Jacques — Tu sais donc pas que c’est pas
bien, d’être raciste ? Que c’est mal ? Qu’on ne doit pas faire de
discrimination raciale, c’est mal.
0:27:09Jacques — Juger les gens sur leur religion,
c’est mal. Sur leur couleur de peau, sur leurs origines sociales ou sur
leur nationalité, c’est mal.
0:27:16Frankie — OK, puisque je vois qu’on peut pas discuter, on va faire un duel.
0:27:22
0:27:27
0:27:29
0:27:31Jacques — Enculé de ta race !
0:27:32(Frankie tire.)
0:27:33(Jacques tire.)
0:27:34Frankie — J’adore les duels inoffensifs.
0:27:35Frankie — Et maintenant, casse-toi.
0:27:39Frankie — La prochaine fois, je m’occuperai de toi avec de vraies balles.
0:27:44Frankie — Et ça chauffera pour ton cul. Sale Français !
Jacques — Oh, je suis même pas Français. Je suis Américain.
Frankie — Non, tu es Français. Moi, je suis Américain !
TimestampScript
0:27:54Dino — Et voilà, c’est pour ça que je l’ai
appelé mon vieil ami Jacques. Je veux pas dire, mais c’est un mec qui a
vraiment plein de qualités.
0:28:01Peter — Ouais, moi je me demande quand même s’il était pas un peu con.
Steven — Parlez-nous du contenu de cette lettre.
Peter — Euh oui s’il vous plaît. À moins que ça soit privé et que vous ayez des principes.
0:28:11Dino — Mais c’est privé, et j’ai des
principes. Mais comme vous m’êtes sympathiques, je vais vous raconter
ce qu’il y avait dans la lettre.
0:28:20Steven — Merci, c’est gentil à vous.
Dino — Il y a pas de mal, vous m’êtes sympathiques.
Fondu « spécial flashbacks »
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MessageSujet: Re: La classe américaine comme chez vous   La classe américaine comme chez vous EmptyMer 4 Nov 2009 - 15:05

TimestampScript
0:28:24Dino — (Voix off.) C’était un soir. J’avais le spleen, le blues.
Dino — Mon cher Jacques, je vous écris parce que j’ai besoin de vous.
0:28:31Dino — C’est George qui a besoin d’aide. Il
ne supporte plus la vie au Texas, pas de clim’ quand il fait chaud, pas
de téléphone, pas de télé, pas de chauffage…
Fondu « spécial flashbacks »
TimestampScript
0:28:38Dino — (Voix off.) Bref, il supporte mal de ne pas avoir une vie moderne. Ça le rend irritable.
Fondu « spécial flashbacks »
TimestampScript
0:28:41Dino — (Voix off.) Hier…
L’homme du fax — Bonsoir George, j’aimerais beaucoup vous parler.
(George lui met un gros pain dans la face.)
0:28:47George — Si tu veux me parler, envoie-moi un… fax !
TimestampScript
0:28:51Dino — Un fax, non mais des fois. Faut vraiment qu’il aille mal.
0:28:56Dino — Et en plus avant c’était pas comme
ça. Avec George, je me souviens, on passait des après-midi entières à
rester dans notre chambre à se chamailler gentiment, à se raconter des
souvenirs…
Fondu « spécial flashbacks »
TimestampScript
0:29:04George — Tu veux que je te raconte un souvenir ?
0:29:06Dino — Un souvenir ? Oh oui.
0:29:09George — Laisse tomber, tu te fous de ma gueule ?
0:29:11Dino — Oh non je me fous pas de votre gueule, jamais de la vie.
0:29:13George — Eh bien, je vais te raconter
l’histoire de ce malade qui s’est pointé un soir dans ma chambre
d’hôtel. Un putain d’énergumène.
Fondu « spécial flashbacks »
TimestampScript
0:29:22George — Bonsoir. Qu’est-ce que vous faites dans ma chambre ?
0:29:24
0:29:26George — Vous avez un truc à me demander ?
0:29:28Putain d’énergumène — Aime-moi tendre, aime-moi vrai.
0:29:31George — Ça veut dire quoi ces conneries ?
0:29:33Putain d’énergumène — Ça veut dire aime-moi tendre et aime-moi vrai.
0:29:37George — Moi ce que je vois, c’est que dans deux secondes je vais te botter le cul.
0:29:39Putain d’énergumène — Bon écoute, tu peux faire tout ce que tu veux…
0:29:41Putain d’énergumène — … mais évite de marcher sur mes chaussures en suédine bleue.
0:29:43George — C’est quoi ça ?
0:29:47Putain d’énergumène — Ne sois pas cruel. Un pour l’argent, deux pour le spectacle, et trois pour le caillou.
Fondu « spécial flashbacks »
TimestampScript
0:29:58George — Et voilà, c’était mon souvenir. En tout cas s’il cherchait pour du trouble, il est venu à la bonne place.
Fondu « spécial flashbacks »
TimestampScript
0:30:05Dino — Voilà. Malheureusement aujourd’hui c’est bien fini. George n’est plus le même homme.
0:30:11Dino — C’est pourquoi vous devez venir, mon cher Jacques.
Fondu « spécial flashbacks »
TimestampScript
0:30:14Dino — Et voilà, je pense que maintenant
vous voyez mieux le type de problème que j’avais avec George et
pourquoi j’ai écrit cette lettre.
Fondu « spécial flashbacks »
TimestampScript
0:30:20
0:30:22Un homme du futur — Tu peux me dire ce qu’on fait dans ce flim, Bob ?
Bob — Oui je pourrais, mais d’abord faut
sucer. Ah ça va, je plaisantais, détends-toi. On a rien à faire là, ça
doit être une erreur dans l’enchaînement des flashbacks. Ça devrait pas
trop durer.
Un homme du futur — Ça m’a l’air d’un bordel…
0:30:46Bob — Attention, on tourne à droite. (Ils se penchent à droite.) Un, deux, trois. Restabilisation. (Ils se redressent.)
0:30:51Bob — Attention, on va plonger.
0:30:55(Ils se penchent en avant.)
0:30:57
0:30:58Bob — Immersion de l’astronef.
(L’astronef plonge.)
0:31:00
TimestampScript
0:31:01Peter — J’ai un de ces mals de bide, moi. Ça
c’est le hamburger, ça. J’arrive pas à le digérer. Tu avais raison, on
aurait dû prendre une ouiche lorraine.
Steven — Moi je suis sûr qu’on dit « quiche ». Enfin bon…
Peter — M’emmerde pas avec tes histoires, je te dis que j’ai mal au bide, j’ai la méga chiasse, putain, la méga chiasse !
Steven — Ben excuse-moi !
Peter — Excuse-moi, mal au bide, tu sais ce
que c’est ? Faut que j’aille chier, bordel de… faut que j’aille chier,
faut que j’aille chier rapidos !
0:31:20
0:31:22Steven — Alors une, tu poses mon bouquin d’exercices isométriques tout de suite. Merci.
0:31:26Steven — Et deux, on pourrait savoir ce que tu fais dans mon bureau, s’il te plaît ?
0:31:30Dave — Rien. À part que je viens d’avoir une information qui mérite la une.
0:31:34Dave — La mort de George…
0:31:36Dave — … n’était pas accidentelle, il s’est fait assassiner.
0:31:39Steven — Et on peut savoir comment tu sais ça ?
0:31:41Dave — Ah ben c’est très simple, j’ai eu le tuyau par un dénommé Gorge Profonde.
0:31:43Steven — Ah ben merde alors, Gorge Profonde ? Mais c’est incroyable, ça.
0:31:48Dave — Moi maintenant de toute façon j’ai fait avancer l’enquête.
0:31:51Steven — Et on peut savoir, euh, ça veut dire quoi ça ?
0:31:53Dave — Mmh… rien. À part que toi et ton copain Peter vous êtes un peu à la rue.
0:31:57Steven — Eh mais t’es un minable ! Et tu te crois le meilleur journaliste du monde ? Mais c’est incroyable, ça.
0:32:02Dave — « Meilleur journaliste du monde, incroyable ça ! »
0:32:05
0:32:06Steven — Bon maintenant tu arrêtes ! Parce que je te ferais dire que pendant qu’on parle, Peter il a la méga chiasse.
0:32:09Steven — Alors un peu de dignité, s’il te plaît !
0:32:11Steven — Ah, et puis je voulais te dire un truc à propos de Gorge Profonde.
0:32:15Steven — C’est mon indicateur ! Alors, touche à ton cul.
0:32:17La fille des waters — Excusez-moi, Messieurs.
0:32:19La fille des waters — Euh, Peter il fait du boucan dans les waters.
0:32:21Peter — Wow. Steven ! Tu vas pas me croire.
J’ai plus mal au bide. Je suis guéri. Par contre, on ne peut plus
rentrer dans les chiottes, il y en a partout.
Steven — Merde, allez ! (Ils courent vers l’ascenseur.) Patron ! Patron ! On a un problème, faut qu’on vous parle.
Le patron du journal — Du dossier George Abitbol ?
0:32:52Steven — Non, des chiottes. Peter les a bouchées.
Peter — Ce n’est pas de ma faute, patron.
0:32:56Peter — J’étais malade.
Le patron du journal — Ça doit être les burgers.
0:33:03Steven — Allô, Peter ? C’est Steven. Alors, écoute bien ce que je vais te dire. Tu vas aller interroger un certain José.
Peter — Mmh. Noter… Dire… Interroger. José.
Steven — Par contre, il supporte pas les journalistes. C’est bon, là, tu notes, là ?
Peter — Ben oui, je note. Alors…
Steven — Donc vu que s’il sait que tu es journaliste, il te recevra pas.
Peter — S’il sait… journaliste… pas.
Steven — Ce que tu vas faire, c’est que tu vas te déguiser.
Peter — Ce que je vais faire… déguiser.
Steven — Eh, tu as tout compris ?
Peter — Oui. Mais mon téléphone il marche pas.
Steven — Et, tu vas te déguiser comment ?
Peter — Ah, je sais pas encore.
Steven — Ben, tu as intérêt à trouver un truc bien, hein. Non, mais euh, je te fais confiance, hein.
Peter — T’inquiète ! Je vais trouver un truc bien.
TimestampScript
0:33:41
0:33:56Peter — Ah, un restaurant mexican food. Zeb ! C’est pas vrai.
0:34:00Peter — Buenas noches.
José — Mais tu parles espagnol ?
0:34:04Peter — Un poquito.
José — Et tu crois que tu m’impressionnes ? Moi je sais dire « allons à la plage, monsieur renard » : « vamos a la playa, señor zorro ». Est-ce que tu aimerais te bâfrer un chili con carne ?
0:34:12Peter — Non, merci, je… je suis un peu ballonné.
0:34:15Peter — Je suis pas… je suis pas trop bien.
José — Mmpf.
0:34:20Peter — Je suis désolé, hein. Il y a pas
d’offense ? Par contre, la prochaine fois, avec plaisir. Un bon chili
con carne, d’habitude, je suis partant. Mais là, je… je fais un régime,
à base de… à base de ouiches lorraines.
0:34:42José — Excuse-moi, à base ?
Peter — À base de ouiches lorraines. C’est des petites tartes.
José — Eh, non mais pour qui tu me prends, je rêve ! La fromagerie en bas de chez moi, elle vendait trois choses : du fromage, des ouiches lorraines et de la bouffe chinoise. Alors toi, mec, avec tes régimes à la con, tu me fais bien marrer.
0:34:56José — Tu as devant toi le spécialiste de la ouiche lorraine.
0:34:59José — Le spécialiste des travers de porc
sel-poivre. À vingt-trois ans j’ai gagné le concours du meilleur
cuisinier asiatique en leur préparant un… un méchoui.
0:35:11Peter — Un méchoui ? Tu pipeautes pas un peu, toi ?
0:35:14José — Jamais je pipeaute.
Peter — Eh bien puisque c’est ça, parle-moi de George Abitbol.
José — George Abitbol c’était loin d’être un
pérave. Jamais il se serait vanté comme je viens de le faire sur la
cuisine. Humainement, il avait la classe. Moi je préfèrerais avoir sa
classe plutôt qu’avoir la mienne.
0:35:30José — Moi je suis un peu just.
Peter — Vous l’aimiez bien.
José — Ouais.
0:35:34José — Ah, laissez-moi.
0:35:36Peter — Eh, la choucroute ! Si tu veux une saucisse…
TimestampScript
0:35:42
0:35:47Peter — C’est trop bien de se déguiser.
0:35:52Dave — Mouais.
Peter — Non non, je t’assure.
0:35:54Steven — Abitbol. George Abitbol. Classe,
man ! Top of the pop. A disparu… poil au cul ! Au large du port de
Valparaiso… Ah, c’est beau ! Mais tout ça nous éloigne de George.
0:36:23
0:36:31Steven — Ouah-pa-pa-doo-ah. Angoisse, fausse angoisse. J’ai plus de repères pour l’instant… Ouah-doo-da-doo-doo !
0:36:41Dave — Steven, arrête s’il te plaît, j’ai jamais pu encadrer Michel Legrand.
Steven — D’accord, d’accord, cha-boo-da-doo-dee.
0:36:50Peter — J’aime pas comme tu conduis, je sais pas, j’ai pas confiance.
0:36:54
0:36:55
0:36:57Dave — Tais-toi, tu m’empêches de me concentrer.
0:36:59
0:37:02Steven — Quand je serai célèbre, je me ferai des meufs ! Mmh je ferai des folies ! Talalalalalalalal…
0:37:12Dave — Steven, arrête-toi c’est insupportable.
0:37:16Steven — Mmh mmh mmh mmh.
0:37:19
0:37:20
0:37:21
0:37:22(La voiture percute une camionnette, qui vole en éclats.)
0:37:23
0:37:24
TimestampScript
0:37:25Peter — Tu sais, à propos de Steven…
0:37:27Peter — … c’est encore plus balaise que moi
avec mon déguisement. Il traverse tout le pays pour une interview. Mais
lui, il se met vraiment dans la peau du personnage.
0:37:37Dave — Je trouve ça vraiment courageux de traverser l’Amérique de fond en comble… à pied.
0:37:44Peter — C’est du journalisme total.
Dave — Eh, il passe par l’Alaska, ce con !
Peter — En plus, monter à pied là-haut, putain faut être con !
0:37:54Dave — Tu vois, moi, par exemple, autant au
début je trouvais ça con de se déguiser, autant maintenant vous m’avez
donné envie. Sauf que moi on va pas me reconnaître. C’est comme ça. Un
vrai petit caméléon le Dave. Tu trouves pas que je me suis musclé ces
derniers temps ? Tu veux voir mon déguisement ?
0:38:12Peter — Tu sais, faut le voir porté. Tu as
déjà entendu parler d’Artemus Gordon ? Je pense que tu peux faire
beaucoup mieux qu’une simple chemise.
0:38:21Dave — Ça c’est à peine croyable. Je me
trouve une panoplie super bien. Une chemise dont je suis hyper fier, et
voilà comment on le félicite, le Dave.
0:38:33Peter — Excuse-moi, mais là je pense à
Steven. Je me dis qu’il a beau être à pied, il doit sûrement vivre des
moments extraordinaires.
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MessageSujet: Re: La classe américaine comme chez vous   La classe américaine comme chez vous EmptyMer 4 Nov 2009 - 15:06

TimestampScript
0:38:44Steven — (Voix off.) Mon cher
Peter, ça y est, j’y suis, même si mon déguisement n’est pas encore
tout à fait fini ; la casquette ainsi que les bottes ne me conviennent
qu’à moitié.
0:38:49Steven — (Voix off.) Je sens grandir en moi la flamme qui a dû animer les grands reporters de ce siècle.
0:38:54Steven — (Voix off.) Je pense à Albert Londres, Gunter Wallraff et autres Robert Namias.
TimestampScript
0:39:00Frédéric — Entrez !
0:39:04Peter — Bonjour Monsieur, je suis journaliste et je fais une enquête sur la mort de George Abitbol.
0:39:06Peter — Je sais que vous avez vécu au Texas. Je voudrais recueillir votre témoignage.
0:39:10Frédéric — Je vous arrête tout de suite. Il doit y avoir erreur sur la personne, je n’ai jamais mis les pieds au Texas.
0:39:16Peter — Laissez tomber votre cinéma avec moi, je sais que vous y étiez.
0:39:18Frédéric — OK, c’est bon. Mais alors, il faut que je vous dise, je ne me souviens plus de grand-chose.
Fondu « spécial flashbacks »
TimestampScript
0:39:24Frédéric — (Voix off.) À vrai dire, j’ai quelques souvenirs très confus. Des visages, comme ça, qui me reviennent de temps à autre.
0:39:28Frédéric — (Voix off.) Je me souviens surtout d’odeurs, de sensations plus que d’anecdotes précises.
0:39:35Frédéric — (Voix off.) D’autant plus que je ne suis pas resté longtemps au Texas.
0:39:38Frédéric — (Voix off.) En fait, je
ne vois pas ce que je pourrais vous raconter, si ce n’est deux ou trois
vagues choses qui n’ont guère d’intérêt pour un journaliste.
Fondu « spécial flashbacks »
TimestampScript
0:39:42Frédéric — Alors une, je ne m’en souviens pas, deux je ne suis pas resté longtemps, et enfin cinq… il y a pas de cinq.
0:39:49Peter — Très bien. Puisque vous ne voulez pas m’aider, allez vous faire enculer.
Fondu d’un plan à l’autre
TimestampScript
0:39:52Steven — (Voix off.) Mon cher
Peter, me voici en Alaska, malgré le froid, malgré une mule impotente,
malgré ma fausse barbe qui me gratte, je continue à croire en mon
aventure.
0:39:59Steven — (Voix off.) J’ai quand même deux ou trois doutes.
TimestampScript
0:40:03Peter — Ben tu vois Dave, il commence à ressembler à quelque chose ton déguisement.
0:40:06Peter — Seulement avec ta tête de Français, là vraiment je suis pas sûr.
0:40:09Peter — Il y a beaucoup de boulot avant de faire comme Steven. Lui, c’est le meilleur.
0:40:16Dave — Je vais la métamorphoser ma tête de Français, tu vas voir. Tu vas pas en croire tes yeux.
0:40:19Dave — D’ailleurs moi aussi je vais au Texas, récolter deux ou trois témoignages.
0:40:21Dave — Sauf que moi je suis pas comme Steven, je prends l’avion.
TimestampScript
0:40:25Steven — (Voix off.) Mon cher Peter, j’ai perdu beaucoup de temps avec le blizzard.
Fondu
0:40:27Steven — (Voix off.) Je crois bien que j’ai pris froid.
Fondu
0:40:29
TimestampScript
0:40:32
0:40:36Dave — Alors les bouseux, qui va me parler
de George ? Qui c’est qui va tout dire à Dave ? Bon, toi tu dis rien,
c’est normal tu es une croix en bois, tu as qu’à te taire. Ah, voilà
enfin quelqu’un qui va peut-être me dire quelque chose !
0:40:51
0:40:56Dave — OK, tu veux pas me parler, mmh ? Tu veux que je fasse parler la poudre ?
0:41:01
Fondu « spécial flashbacks »
TimestampScript
0:41:06
0:41:07
0:41:09
0:41:11
0:41:13
Fondu « spécial flashbacks »
TimestampScript
0:41:17
0:41:21Dave — À mon avis, tu me prends pour un con.
Tu m’as l’air bien jeune pour avoir connu cette époque. Une vachette
comme toi, ça sent le pipeau ton histoire. Le pipeau !
TimestampScript
0:41:31Steven — (Voix off.) Mon cher Peter, me voilà dans le désert. J’ai un nouvel ami, il me suit partout, mais il est un peu con.
0:41:36Steven — (Voix off.) Tu me diras, il a cinq ans.
0:41:39Steven — (Voix off.) Je me sens seul…
TimestampScript
0:41:41Peter — Écoutez, on me l’a dit, que vous étiez fiancée à George.
0:41:44Jacqueline — Ça, c’est ce qu’il voulait faire croire. Et… il y est arrivé.
0:41:49Peter — Vous êtes en train de me dire qu’il a menti ? Vous le traitez de menteur ?
0:41:53Jacqueline — Oh oui ! Un menteur hors pair, et avec bien d’autres défauts que celui-là.
0:41:58Jacqueline — Vous savez, il était amoureux de moi. Mais vous ne pouvez pas savoir ce qu’il était lourd, et collant.
0:42:04Jacqueline — Bien sûr aujourd’hui, j’ai des
regrets. Avec le recul je me dis que j’aurais peut-être dû agir
autrement, mais c’était impossible. Parce qu’il y avait aucune femme
qui aurait voulu de lui à cette époque-là. Il était trop balourd, trop
pataud, il voulait pas me lâcher la touffe.
Fondu « spécial flashbacks »
TimestampScript
0:42:19George — Bonjour Madame.
0:42:21George — Madame. Je voulais vous dire, je vous aime.
Jacqueline — Ben ça on va le savoir, vous arrêtez pas de me le répéter. Vous savez bien que je ne vous aime pas, George.
George — Oui, je sais bien.
Jacqueline — Mais alors, qu’est-ce que vous voulez ?
George — J’aime vos seins. Vos loches.
Jacqueline — Les bras m’en tombent.
George — Vous me trouvez pas désirable ?
Jacqueline — C’est pas ça, George. C’est pas que vous êtes pas désirable. Mais avec les femmes, vous manquez de tact. En gros.
0:42:56George — Dites donc, vos verres, ils sont crado.
Jacqueline — Et alors, je suis pas votre bonne !
0:42:59George — Ben, n’empêche qu’une fois que les choses réblblbl…
0:43:04Jacqueline — George ! Je vous ai déjà dit de ne pas parler en buvant, c’est mauvais pour l’estomac.
0:43:12
0:43:14George — Burp !
0:43:16George — Excusez-moi Madame.
0:43:20
Fondu « spécial flashbacks »
TimestampScript
0:43:25Jacqueline — Moi je pense qu’il avait pas
plus de classe que de beurre au cul. J’ai jamais compris comment il a
eu le titre. Pourtant, j’aimerais pas que l’homme qui l’a tué vous
échappe.
0:43:34Peter — Eh, oh, ça va, hein. Il y a pas le feu, on n’est pas aux pièces.
TimestampScript
0:43:38Steven — (Voix off.) Mon cher Peter, je touche enfin au but.
0:43:41Steven — (Voix off.) Que d’émotion devant cette simple bicoque tant désirée. Que d’émotion, mais que de fierté aussi.
0:43:46Steven — (Voix off.) Hervé Claude, Jean-Claude Narcy, faites place, ténors du journalisme !
0:43:49Steven — (Voix off.) J’arrive.
0:43:53
0:43:54Le témoin professionnel — Rentre, fouille-merde. Je vais t’en filer, moi, du biscuit sur George pour ta feuille de chou.
0:44:00Le témoin professionnel — Ça va fuser, les potins, les ragots.
0:44:03Le témoin professionnel — C’est ma profession, moi, de témoigner. Mes témoignages c’est pas de la daube.
0:44:06Steven — Mais je suis un peu surpris.
0:44:08Steven — Quand vous m’avez appelé, vous m’avez dit que vous aviez bien connu George…
0:44:12Steven — … et que vous aviez de vraies informations.
0:44:16Le témoin professionnel — Mais faut pas de
vraies informations pour vendre un journal. La vérité, ça n’a jamais
intéressé personne. Tiens, regarde George, par exemple.
Fondu
TimestampScript
0:44:23Le témoin professionnel — (Voix off.) La vérité, c’est que pendant qu’il était peinard, à faire du cheval…
0:44:26Le témoin professionnel — (Voix off.) … moi j’étais super loin sur mon bateau. À la pêche.
0:44:30Le témoin professionnel — (Voix off.) Mais faut savoir la rendre excitante, la vérité.
0:44:32Le témoin professionnel — (Voix off.) Moi à la pêche…
0:44:33Le témoin professionnel — (Voix off.) … lui sur son cheval.
0:44:35Le témoin professionnel — (Voix off.) Moi à la pêche…
0:44:37Le témoin professionnel — (Voix off.) … lui le cheval.
0:44:40Le témoin professionnel — (Voix off.) Ah ouais, c’est bon comme ça.
Fondu
TimestampScript
0:44:46
TimestampScript
0:44:55Peter — Bon, on arrête les déguisements, hein.
0:44:58Peter — C’est que des emmerdes. Le journalisme total, c’est totalement con.
Steven — Allez ! (Ils courent vers l’ascenseur.) Patron, patron ! Il faut qu’on vous parle, vite !
Le patron du journal — Vous voulez me parler des chiottes, peut-être ?
0:45:17Steven — Nan, on veut vous parler de l’affaire Abitbol.
Peter — On veut laisser tomber nos déguisements.
0:45:21Peter — On en a marre.
Le patron du journal — Comme vous le sentez.
TimestampScript
0:45:27La fille en bikini — Ah ah ah ah…
0:45:36La fille en bikini — Mais c’est le sympathique Dave que voilà. Il a remis son ancienne chemise ?
0:45:40Dave — Est-ce que vous voulez être ma femme, et après on boira un café ?
0:45:43La fille en bikini — Ça peut marcher.
0:45:45La fille en bikini — En y réfléchissant bien, je pense que notre histoire n’a pas une chance sur cent de marcher. On divorce ?
Dave — Mmh, mmh, mmh, mmh.
La fille en bikini — J’imagine que j’aurai pas de pension, radin !
0:45:58Ernest — Monsieur, vous savez parler avec l’accent canadien ?
Dave — Ben évidemment.
0:46:02Dave — Il y a qu’à demander.
0:46:04Dave — Mais dites-moi, George Abitbol, vous pouvez m’en parler ?
0:46:07Ernest — Monsieur Dave…
0:46:10Dave — Comment vous connaissez mon nom ?
0:46:11Ernest — J’ai vu le début du flim. Vous savez parler comme ça en plissant le visage ?
0:46:19Ernest — Ça a l’air facile, hein ? En fait, c’est pas évident.
0:46:23Dave — Parlez-moi de George Abitbol au lieu de jouer.
0:46:25Ernest — Mais vous pensez qu’à travailler ! Je parie que vous êtes même pas capable de parler comme ça.
0:46:32Dave — Mouais, ça c’est vrai.
Ernest — Ben faut apprendre, faut pas rester comme ça !
Dave — On vit très bien sans savoir.
0:46:37
0:46:44
0:46:50Le fan d’hélicoptère — Salut, ça va ?
0:46:52Ernest — Écoute, j’ai un truc à te proposer, vachement bien, super balaise.
0:46:56Ernest — On serait tous les deux complètement irresponsables, payés par la CIA avec un hélicoptère.
Le fan d’hélicoptère — Un hélicoptère ?
0:47:03Ernest — Un super hélicoptère qu’on a intelligemment appelé Supercopter.
0:47:07Le fan d’hélicoptère — Ouais.
0:47:10
0:47:16Le fan d’hélicoptère — Vendu.
0:47:17
0:47:22
0:47:24La femme de l’hélicoptère — Aaah !
0:47:25L’homme de l’hélicoptère — Oh les cons !
0:47:26
TimestampScript
0:47:28Peter — Regarde, c’est lui, là.
Steven — Qui, le jus de tomate ?
Peter — Non, l’acteur !
0:47:31
0:47:39Steven — Dites-moi, vous pourriez nous parler de George Abitbol ?
0:47:41
0:47:47Steven — Essayez de trouver un moyen de raconter votre histoire, même sans ouvrir la bouche.
Peter — Ou, ou, ou, ou, vous pouvez la mimer.
Steven — Vous êtes un grand acteur, vous devriez pouvoir le faire, n’est-ce pas ?
0:47:57
0:48:00L’acteur — OK, je vais vous la mimer.
Fondu « spécial flashbacks »
TimestampScript
0:48:02L’acteur — (Voix off.) J’étais à la cueillette aux champignons…
L’acteur — Mais bordel, ça doit pas être la saison, c’est pas possible.
Julien Lepers — Hep, Monsieur !
L’acteur — Oui, quoi ? Vas-y, parle, qu’est-ce que tu veux ?
0:48:14Julien Lepers — Je vais vous poser une question, si vous répondez bien je vous laisse le passage.
0:48:18L’acteur — Vas-y, dépêche-toi, pose-moi ta question.
0:48:21Julien Lepers — Top ! Qui suis-je ? Je suis un animateur de France 3, je suis déguisé en noir.
0:48:25Julien Lepers — Mon émission passe tous les soirs à 18 h 35, je pose des questions à des champions, je suis ?
0:48:27Julien Lepers — Je suis ?
L’acteur — Tu es… Tu es Julien Lepers, c’est ça ?
Julien Lepers — Oui c’est ça, je suis Julien Lepers !
L’acteur — Bien ! Sacré Julien.
0:48:37Julien Lepers — Hé ! Votre encyclopédie Larousse !
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MessageSujet: Re: La classe américaine comme chez vous   La classe américaine comme chez vous EmptyMer 4 Nov 2009 - 15:06

TimestampScript
0:48:40
0:48:42L’acteur — (Voix off.) C’est après cet épisode que j’ai croisé très furtivement George Abitbol.
0:48:46
0:48:49La femme de l’acteur — Mon chéri ! Nous étions séparés, mais quelle importance, nous sommes réunis.
0:48:52L’acteur — Tu vois cet homme, là ?
0:48:54L’acteur — Il est très connu. Par contre avant ça, c’était un parfait inconnu. C’est fou, non ? Qu’est-ce que tu en penses ?
La femme de l’acteur — Je pense qu’il est très grand.
L’acteur — Par contre, avant, il était petit.
0:49:08George — Hop hop hop ! Et notre répétition de scie musicale ?
L’homme très connu — Excusez-moi maestro, je saluais des amis philosophes.
0:49:18
Fondu « spécial flashbacks »
TimestampScript
0:49:28
0:49:33Steven — Merci de ce témoignage. Dites, j’ai un trou de mémoire, vous pouvez me dire le titre de votre plus grand film ?
Peter — Ou, ou, ou, ou, ou, nous le mimer.
Steven — Oui, essayez de mimer le titre de votre plus grand film, s’il vous plaît.
0:49:42
0:49:43
TimestampScript
0:49:46Peter — Putain, il est costaud cet acteur.
Steven — Dis donc, je pensais à un truc. Tu l’as achetée où, ta veste ?
Peter — En même temps que mon fute, chez un mec dans les Vosges, tu connais pas.
Steven — Ah, ouais, ouais. C’est vrai que tu es vosgien, toi.
TimestampScript
0:49:59Yves — Que je vous parle de George ?
0:50:01Dave — S’il vous plaît, oui.
0:50:03Yves — Ce que je peux raconter…
0:50:05Yves — … c’est que moi je l’ai jamais rencontré, George. Je sais que c’était l’homme le plus classe du monde, mais c’est tout.
0:50:11Yves — Moi, je suis un type qui a fait beaucoup pour l’écologie. Je vous assure, c’est vrai, hein.
Fondu « spécial flashbacks »
TimestampScript
0:50:17Yves — (Voix off.) Tiens, si je
vous disais qu’il y a rien que j’adorais plus que les longues
chevauchées solitaires dans les grands espaces vierges. La communion
intime avec la nature, l’extase des sens, un sentiment grisant de
liberté, l’osmose, quoi.
Fondu (sûrement déjà dans le flim)
0:50:28
Fondu « spécial flashbacks »
TimestampScript
0:50:44Dave — Dites-moi, à propos de George…
0:50:49Dave — … quelqu’un aurait eu intérêt à vouloir sa mort ?
0:50:50Dave — Vous lui connaissiez un ennemi, ou même un rival ?
0:50:53Yves — Oui, j’ai entendu parler d’un type, un dénommé Joël. Il avait un ami manchot.
Fondu « spécial flashbacks »
TimestampScript
0:50:59Joël — Abitbol !
Le manchot — J’ai peut-être qu’un bras, mais… je suis pas manchot !
0:51:02George — Mais naturellement.
0:51:04Joël — En puissance intellectuelle, on va voir ce que tu vaux.
0:51:07George — Mais… avec plaisir.
0:51:09Joël — Très bien. C’est une devinette.
Qu’est-ce qui a trois bras, un seul chapeau, deux chemises et une
veste, un foulard, un pistolet et quatre oreilles ?
0:51:22L’ami de George — Mais c’est toi, et ton…
0:51:23
0:51:26George — Mais aucun problème. C’est le cowboy de Tchernobyl.
0:51:31Joël — Bravo, il la connaissait !
0:51:33George — Au revoir, Messieurs-Dames. C’est ça, la puissance intellectuelle. Bac + 2, les enfants.
0:51:39
0:51:43Joël — Oh, ça sent la pluie, ça. On va rentrer, et on va s’inventer une petite charade. Et là, il sera bien feinté.
Fondu « spécial flashbacks »
TimestampScript
0:52:02Yves — J’espère que ce témoignage va vous faire progresser. Tous les moyens sont bons pour arrêter le meurtrier.
0:52:04
0:52:05
0:52:07
TimestampScript
0:52:11La brute — Écoute-moi bien, garçon. L’affaire Abitbol, c’est pas une affaire pour toi, et mon patron n’aime pas trop les fouineurs.
0:52:21La brute — Alors, je vais te dire une chose.
0:52:25La brute — Il y a de la boue…
0:52:26La brute — … qu’il vaut mieux pas la remuer !
TimestampScript
0:52:28Pr Hammond — Mmh mmh mmh.
Le collègue du Pr Hammond — Qu’est-ce que tu dis ?
Pr Hammond — Non, je demandais si on n’avait
pas reçu mes tricots de peau en polystyrène expansé. Je comprends pas,
ils auraient dû être là.
Le collègue du Pr Hammond — Demande au standard.
Pr Hammond — Ah merci, on se sent vraiment aidé.
0:52:42Pr Hammond — Oui, le standard, vous avez rien reçu pour moi ?
Le standard — Vous commencez à faire chier, Professeur, vous savez ça ? Bon, quittez pas j’ai un appel pour vous.
Pr Hammond — Allô, oui, bonjour, Professeur Hammond.
0:52:57Steven — Professeur, j’enquête sur George
Abitbol, et je voudrais vous poser deux ou trois questions sur votre
père, Joël Hammond. Je pourrais avoir votre témoignage ?
0:53:04Pr Hammond — C’est bien. Actuellement, j’ai
un léger problème de costume, je crois que mon tailleur se fout de ma
gueule. Mais ça ne devrait pas tarder à s’arranger, je ne suis pas
inquiet. Voyons-nous chez moi cet après-midi, mmh ? Vers cinq heures ?
0:53:18Steven — Attendez, faut que je me souvienne de tout. Chez vous, vers cinq heures… Bon, je vais essayer de m’en rappeler, hein.
0:53:24Pr Hammond — J’espère.
TimestampScript
0:53:26
0:53:29
0:53:31Pr Hammond — Purée ! Ah, ah, ça, j’aime ! Ah ah ah, vous arrivez, vous êtes même pas chez vous…
0:53:41Pr Hammond — … vous vous pointez avec trois
quarts d’heure de retard, pas bonjour, pas merci, vous filez tout droit
au frigo, vous prenez la dernière bière…
0:53:44Pr Hammond — Ah ah, vous, vous êtes un sacré sans-gêne !
0:53:47Steven — Merci. Oh, arrêtez, vous me gênez, je vais rougir.
0:53:51Steven — En réalité, j’aimerais que…
0:53:52Steven — … que vous me parliez de votre papa. De Joël Hammond, c’est possible ?
Pr Hammond — Bien sûr, c’est possible.
0:53:59Pr Hammond — Je vais vous raconter une histoire pas banale.
Fondu « spécial flashbacks »
TimestampScript
0:54:01Pr Hammond — (Voix off.) Une fois, je devais rejoindre mon père Joël dans une carrière où il travaillait avec des ouvriers.
0:54:08Le fan de la révolution d’octobre — Vive la révolution d’octobre ! Il paraît qu’on a repéré des animaux préhistoriques partouzeurs de droite dans les parages.
Joël — Comment peux-tu croire des conneries pareilles ?
0:54:16Pr Hammond — (Voix off.) Juste avant d’arriver au chantier, je m’étais arrêté quelques instants pour faire boire mon cheval.
0:54:21
0:54:23Pr Hammond — Oh, oh, oh.
0:54:25Le fan de la révolution d’octobre — Regarde !
0:54:28
0:54:29Le fan de la révolution d’octobre — Joël, n’y va pas, reste ici !
Joël — Je reviens, je dois y aller !
0:54:34
0:54:36
0:54:38Pr Hammond — Aye, aye !
0:54:43
0:54:46
0:54:47
0:54:50
0:54:51
0:54:53
0:54:54
0:54:56
0:54:57
0:55:01
0:55:02
0:55:04
0:55:06
0:55:09
0:55:12
0:55:13Les ouvriers — Ouais !
Fondu
0:55:18George — Eh ben, on l’a bien eu.
0:55:21Pr Hammond — Je déteste les animaux
préhistoriques partouzeurs de droite, bordel ! C’est de la merde.
Mélanger comme ça partouze et politique… C’est mieux de faire les
choses dans l’ordre !
0:55:29George — Va te faire branler, trotskard.
Fondu
TimestampScript
0:55:32Pr Hammond — Voilà, et mon père…
0:55:35Pr Hammond — … vous allez me demander où il était…
0:55:37Pr Hammond — … pendant que nous on se battait ? Nan ?
0:55:39Steven — Dites-moi, votre père, où il était pendant que vous vous battiez ?
0:55:47Pr Hammond — Ah ah ah ah, Joël ? Mais il a fait comme à chaque fois qu’il y avait du grabuge ! Joël ? Ah ah ah ah !
Fondu « spécial flashbacks »
TimestampScript
0:55:54Pr Hammond — (Voix off.) Aujourd’hui il est mort. Dieu ait son âme. Oh, je peux pas dire de mal…
0:55:58Pr Hammond — (Voix off.) … mais pendant que nous on risquait notre vie contre les animaux préhistoriques…
0:56:00Pr Hammond — (Voix off.) … partouzeurs de droite…
0:56:03Pr Hammond — (Voix off.) … lui, comme à son habitude, il allait s’isoler dans la montagne.
0:56:05Pr Hammond — (Voix off.) Personne n’a jamais su ce qu’il faisait, d’ailleurs.
0:56:10
0:56:13
0:56:15
0:56:17
0:56:21Joël — Ça daube, ça daube !
TimestampScript
0:56:25
0:56:30Peter — S’il vous plaît, je peux vous parler, Madame ?
Christelle — Appelez-moi Christelle.
0:56:34Christelle — Mon mari est absent. Vous voulez voir mes fesses ? Et ensuite, je vous roulerai une pelle ?
0:56:40Peter — Merci Madame, ce serait avec plaisir, mais d’abord je dois vous questionner.
0:56:43Christelle — Comme vous voudrez. Mais après, il faudra être mignon avec moi.
0:56:46Christelle — C’est bien. Je sais pourquoi vous êtes là. Vous cherchez quelqu’un qui aurait pu en vouloir à George, c’est ça ?
0:56:52Christelle — George… Je faisais l’amour avec
lui depuis le samedi après-midi jusqu’au vendredi soir. À ce moment-là,
c’était un bon compagnon.
TimestampScript
0:57:01George — Tu voulais me voir, chérie ?
Christelle — Oui, je voulais te voir. Je voulais absolument que tu sois là, je tenais à te présenter mon ex.
George — Oh, tu es lourde.
Christelle — J’ai très bien entendu.
George — Bon, excuse-moi.
Christelle — T’avise pas de recommencer.
Yves, je te présente George, l’homme le plus classe du monde. George,
je te présente Yves, mon ex.
Yves — C’est lui, George ?
0:57:21Yves — Eh bien bravo. Permets-moi de te demander ce que tu fais avec un mec pareil.
0:57:26George — Blablabla, j’ai les bonbons qui collent au papier.
Christelle — Mon cher Yves, je vais te dire pourquoi je suis avec George. J’aime les hommes qui ont de la classe.
George — J’ai envie d’aller aux gogues.
Christelle — Encore que parfois, il arrive que les apparences soient trompeuses.
0:57:44Yves — Pauvre Christelle. Ton mec, je vais lui massacrer la tête. Mais pas tout de suite, non, pas maintenant.
0:57:50Yves — Quand il s’y attendra pas.
Christelle — Pas très très courageux.
0:57:53Yves — J’en ai rien à foutre, d’être courageux. Ce que je sais, c’est qu’il va payer.
0:57:57Yves — Que ce soit demain, ou même dans vingt ans, il va mourir.
0:58:01Yves — Et il mourra pas de sa belle mort, crois-moi.
George — Tu préfères pas qu’on fasse la paix, plutôt ?
Christelle — C’est tout ce que tu as à dire ? Fais quelque chose !
George — Et qu’est-ce que tu veux que je fasse ?
Christelle — Je sais pas, moi, va te battre. C’est notre honneur qui est en jeu.
George — Si c’est notre honneur, vas-y toi, te battre.
TimestampScript
0:58:14Christelle — George finit par se lasser de moi, alors il est parti avec une Québécoise. Une belle petite salope.
0:58:19Peter — À propos de salope, tout à l’heure,
avant que vous commenciez votre histoire, vous m’aviez proposé de…
comment dire… de faire le… j’aimerais bien passer à l’acte sexuel.
0:58:29Christelle — Oh, je ne sais pas…
0:58:34Peter — Écoutez…
Christelle — Oui, oui.
Peter — J’ai plus beaucoup de temps…
Christelle — Moi non plus.
Peter — Alors il faut que vous preniez une décision. Moi je suis à bloc. Dites-moi si c’est oui ou si c’est non.
Christelle — C’est non.
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MessageSujet: Re: La classe américaine comme chez vous   La classe américaine comme chez vous EmptyMer 4 Nov 2009 - 15:07

TimestampScript
0:58:43
0:58:59Dave — Allô Steven ?
0:59:02Steven — Bouge pas, Dave, Peter te prend sur l’autre ligne.
0:59:04Peter — C’est bon.
Dave — Bien. Faisons un point. Je vais voir Yves dans son restaurant…
0:59:08Dave — … ça se passe plutôt mal.
Steven — Quoi ? Tu es pas mort.
Dave — Je me suis fait avoiner. Je me suis
fait casser la gueule par un mec, une brute. Il voulait que je parle,
mais j’ai rien dit du tout, j’ai pas dit où en était l’enquête, malgré
la douleur.
0:59:20Peter — Encore heureux que tu aies pas dit
où en était l’enquête, parce que vu qu’on en est au point zéro, si tu
l’avais dit on passait pour des busards.
0:59:25Steven — Pourquoi Yves t’envoie son gorille alors que d’après son témoignage il est innocent ?
0:59:28Dave — C’est ça, c’est à n’y rien
comprendre, même en y réfléchissant bien ! Un mec que rien ne permet de
soupçonner m’aiguille sur Joël, le rival de George, puis me fait
dérouiller par son homme de main. Pourquoi ?
0:59:38Steven — Oui, pourquoi, pourquoi, pourquoi ?
0:59:40Peter — Les enfants, écoutez. Je crois que
j’ai le fin mot de l’histoire. Suivez bien. George Abitbol s’est fait
assassiner par Yves. Le mobile : une femme, Christelle. Sexe plus
histoire de cul égalent meurtre.
1:00:00Steven — Bien joué Peter, l’enquête touche à sa fin ! On va devenir célèbres !
1:00:02Steven — On va bientôt niquer, on va bientôt niquer !
Dave — Smack ! Mettez des capotes.
TimestampScript
1:00:06Steven — Gorge Profonde ? Gorge Profonde ?
1:00:14Steven — Gorge Profonde, vous avez demandé à me voir ? Vous avez des révélations ?
1:00:19Gorge Profonde — Oui.
1:00:21Gorge Profonde — J’ai des révélations d’une importance extrême. George Abitbol est pas crevé. Il est même vivant et pff…
1:00:30Steven — Mais vous êtes ivre, Gorge Profonde, vous empestez, vous ne savez plus ce que vous dites. Abitbol est mort.
1:00:35Gorge Profonde — Pas du tout du tout. George est vivant. Et il est revenu en ville.
1:00:42Gorge Profonde — C’est moi qui te le dis,
petit merdeux, va. George il est bien vivant, merde. Et il est revenu
pour se venger. Voilà. Et l’assassin de George, eh ben c’est Yves.
1:00:53Steven — Ça, on le savait.
Gorge Profonde — Monsieur Je-sais-tout ! Eh bien puisque t’es si malin, tu vas te démerder tout seul.
1:00:58Gorge Profonde — Et moi, ma gorge profonde, je m’en vais la remplir derechef.
1:01:03Gorge Profonde — Qu’est-ce que c’est ? Il y a des voitures dans les parkings maintenant ?
1:01:09
1:01:10
1:01:12
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1:01:26
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1:01:30
1:01:35
1:01:46George — Je te connais pas, j’ai rien contre
toi, mais il faut que je tape sur quelqu’un. C’est pas de bol pour toi,
sinon je garde tout en dedans et c’est pas bon, alors tiens !
1:01:56
1:01:57
1:01:59George — Le prends pas mal, mais tiens !
1:02:02L’homme qui se plaint du raffut — Mais qu’est-ce que c’est que ce raffut ?
George — Alors, on peut plus chier tranquille ?
1:02:07
TimestampScript
1:02:12Gaël — Abitbol, soi-disant l’homme le plus classe du monde !
1:02:14Un policier — Du calme, Gaël, du calme.
Gaël — Quoi du calme ?
Un policier — Du calme.
Gaël — Pourquoi tu dis ça ?
George — Babloche !
Gaël — Mais oui, je suis un bab, et alors ?
Ça te défrise, vieux réac ? Parce que j’ai les cheveux longs, tu
flippes pour ton confort bourgeois. Tu as un mauvais karma, frère, si
tu supportes pas les cheveux.
1:02:26Gaël — Désolé papy, mais j’ai ma liberté d’expression capillaire.
1:02:30Gaël — Ça te fait chier, hein, dis-le, George.
1:02:33Gaël — Ah ! Putain tu es nul !
1:02:35
1:02:38Le portier — Messieurs, George Abitbol.
Le patron du journal — George !
1:02:40Le patron du journal — Mais tu es vivant.
1:02:44
1:02:45
1:02:48Une bonne femme — Un miracle ! Il marche !
1:02:53George — Bon, on va pas en faire un fromage.
Je m’en suis sorti sans problème. C’est pas vrai, cette affaire.
Qu’est-ce que c’est, qu’est-ce que c’est ce pataquès ? Je suis là pour
une raison précise.
1:03:03George — Je veux l’adresse de l’homme qui a voulu me tuer.
Callaghan — Yves ?
George — Ouais.
1:03:08Le patron du journal — OK, j’imagine l’état dans lequel vous devez être.
1:03:10Le patron du journal — Mais comportez-vous en bon américain, George. Faites honneur à votre drapeau.
1:03:15Le patron du journal — Vous devez laisser la justice faire son boulot.
1:03:19Callaghan — Croyez-nous, on aimerait bien vous aider. Seulement, on l’a perdue, cette adresse.
1:03:23Callaghan — Alors même, on voudrait vous la donner, qu’on pourrait pas.
1:03:25George — Mais vous me prenez pour une buse ? Je suis l’homme le plus classe du monde, bande de cons.
1:03:30Le patron du journal — Du calme, Abitbol.
1:03:33George — Vous méritez même pas que je m’énerve. Je vais me débrouiller sans vous. Merci pour votre aide.
Callaghan — Il a vraiment pris la grosse tête.
TimestampScript
1:03:40
1:03:43
1:03:45
1:03:46
1:03:53
1:03:55
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1:03:57
1:04:03Huggy les bons Tuyaux — Alors George, qu’est-ce que tu veux comme tuyau ?
George — Trouve-moi l’adresse du type qui a voulu m’assassiner. Ça me fera plaisir.
1:04:09Huggy les bons Tuyaux — Tu sais, je commence à en avoir plein le cul.
1:04:12Huggy les bons Tuyaux — Ouais, plein le cul. Non, mais c’est vrai.
1:04:15Huggy les bons Tuyaux — C’est pas une raison, parce que je donne à tout le monde des bons tuyaux, que je mérite pas un peu d’amour.
1:04:19George — Tu as raison Huggy, je t’aime.
1:04:21Huggy les bons Tuyaux — Ah oui ? C’est pas croyable. Il faut que je m’énerve, que je te fasse mon numéro, pour que tu me le dises ?
1:04:26L’ami de Huggy — Hin hin hin hin, tu nous fais ta crise ? Ta petite parano ? Hin hin hin hin.
Huggy les bons Tuyaux — Hé, pour le feu, merci pigeon.
L’ami de Huggy — Et toi, ton tuyau tu as qu’à te le mettre dans le cul.
1:04:34George — Huggy, j’ai vraiment besoin de toi. S’il te plaît. Donne-moi l’adresse d’Yves.
1:04:41Huggy les bons Tuyaux — D’accord, mais seulement pour du fric.
1:04:44Huggy les bons Tuyaux — Ça te coûtera 30 francs.
George — Ouais.
1:04:47Huggy les bons Tuyaux — Payables en deux fois. 15 francs avant, 15 francs après.
1:04:51
TimestampScript
1:04:53Steven — Allez ! (Ils courent vers l’ascenseur.) Patron, patron ! Il faut qu’on vous parle, vite !
Le patron du journal — Vous savez que George sort de mon bureau ?
1:05:08Steven — Rien à foutre de ça, il y a plus important.
1:05:12Peter — George Abitbol est vivant, bien vivant.
Le patron du journal — Bien joué, les gars.
TimestampScript
1:05:18
1:05:20George — Yves ? C’est moi, George.
1:05:23George — T’inquiète pas, je ne te ferai rien. Je suis venu pour faire la paix, pas dans un esprit de vengeance.
1:05:27George — Je sais que c’est toi qui as essayé de m’assassiner. Je sais aussi que tu t’es jamais remis de l’histoire de Christelle.
1:05:31George — Mais c’est du passé. Tournons-nous plutôt vers l’avenir. Ce que je veux c’est que tu t’excuses gentiment.
1:05:40Yves — Ouais, je m’excuse.
1:05:42George — Excuse-toi mieux que ça.
1:05:44Yves — Ben, euh, pardon, euh, je te prie de m’excuser.
1:05:47George — Pardon mon doux seigneur.
1:05:49Yves — Pardon, mon doux seigneur.
1:05:52
1:05:55
1:05:57
1:06:01
1:06:04George — Éteins ta clope.
1:06:07
1:06:11
TimestampScript
1:06:19
Fondu (déjà dans le flim)
1:06:25
1:06:26La grosse vache — Monsieur Peter !
Peter — Quoi ?
La grosse vache — Tenez, vous avez un message de Dave.
Peter — Vous avez une clope ? Merci.
La grosse vache — Il est parti chercher George dans l’hôtel de Yves.
1:06:42Sosso — Hum.
1:06:45Peter — Merci pour la clope, grosse vache.
La grosse vache — Bonne journée !
Peter — Merci.
Sosso — Dites-moi, vous pouvez me donner l’heure, s’il vous plaît ?
Peter — Oui, neuf heures une.
Sosso — Oh, vous êtes précis, vous.
Peter — Oui. Vous voulez niquer avec mon ami et moi ?
Sosso — Ben oui, pourquoi pas ?
Peter — Répétez ce que vous venez de me dire ? Vous avez bien dit « Oui, pourquoi pas ? », c’est bien ça ?
Sosso — Oui, exactement.
Peter — Suivez-moi. C’est quoi votre prénom ?
Sosso — C’est Sophie, mais tout le monde m’appelle Sosso. Mais… mais qu’est-ce que j’ai dit ?
Peter — Il faut que je vous présente Steven. (Il l’emmène vers Steven.)
Steven ! Laisse tomber ce connard. Victoire, vieux, victoire ! Viens
voir par ici, viens ! Madame Sosso, je vous présente Steven. Steven,
madame Sosso.
Sosso — Mademoiselle.
Peter — Asseyez-vous. Tiens, prends une chaise. Dites-lui ce que vous venez de me dire.
Sosso — Eh bien je lui ai dit que je voulais bien niquer avec vous.
Peter — Tu entends ça ? Qu’est-ce que tu en dis ?
Steven — Outch.
1:07:35Peter — Et en plus, on n’est pas célèbres, on n’a pas publié encore une seule ligne ! Alors pourquoi ?
1:07:39Sosso — Ben parce que je m’en fous, de ça. J’ai pas de problème.
1:07:42Sosso — Vous avez l’air tous de tomber des nues.
1:07:45Peter — Vous pouvez pas savoir ce que ça représente pour nous.
1:07:47Peter — Je flashe.
1:07:49Steven — Si je comprends bien, on s’est tapé
une enquête super dure alors que si on vous avait rencontrée avant, on
aurait pu niquer tout de suite sans même être célèbres.
1:07:51
1:07:52
1:07:55Sosso — Alors que moi, pendant ce temps-là, je me la suis donnée grave.
1:08:01Steven — Allez ! (Ils courent vers l’ascenseur.) Patron, patron ! Il faut qu’on vous parle, vite !
1:08:14Steven — On veut savoir si on peut prendre notre après-midi.
Peter — C’est-à-dire qu’on a un plan, là.
1:08:18Le patron du journal — Attendez les gars.
1:08:20Le patron du journal — On sait pas encore ce que veut dire « monde de merde ».
Steven — « Monde de merde », « monde de merde »… Ah oui !
1:08:23Steven — Mais Dave est parti chercher George.
Peter — Comme ça, dès qu’ils reviennent, on demande à George d’expliquer « monde de merde ».
1:08:29Le patron du journal — OK les gars.
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MessageSujet: Re: La classe américaine comme chez vous   La classe américaine comme chez vous EmptyMer 4 Nov 2009 - 15:07

TimestampScript
1:08:32
1:08:35Dave — Ça va bien, Monsieur Abitbol ? Vous avez passé une bonne nuit, sans être indiscret ?
1:08:42George — Au poil. Et tu es pas indiscret. Je suis majeur, et je fais ce que j’ai envie de faire avec mon petit corps.
1:08:51
1:08:53
1:08:56
1:08:58Dave — Dites-moi, pendant que je vous tiens, là, ça veut dire quoi « monde de merde », sans être indiscret ?
1:09:05George — Tu te réveilles à 35 ans pour te
demander ce que ça veut dire « monde de merde » ? C’est pas que tu es
indiscret, c’est juste que tu es un con.
1:09:13
1:09:15George — En disant « monde de merde », j’ai
voulu dire que le monde allait mal. C’est un cri de révolte que j’ai
lancé à mes frères opprimés.
1:09:23George — Finissons-en avec la résignation et l’indifférence.
1:09:25George — Ouvrons les yeux ! Partout l’injustice, le nationalisme, l’exclusion, ça me débecte.
1:09:33
1:09:34
1:09:36George — Tu as déjà entendu parler de l’hégémonie du grand capital ?
1:09:38Dave — Nan.
George — Tu t’intéresses pas à la politique.
1:09:42George — Ben tu devrais. Faut se mettre au travail, afin de vaincre les fanascismes.
1:09:51George — C’est un concept à moi, ça dénonce à la fois les fascistes et les fanatiques.
Dave — Merci Monsieur Abitbol, vous m’avez ouvert les yeux.
George — Regarde plutôt la route.
1:09:57
1:09:58
1:09:59
1:10:00
1:10:01
1:10:02
1:10:03
1:10:04
1:10:05
1:10:06
1:10:07
1:10:09
1:10:10
1:10:11George — Ah, monde de merde !
Dave — Ouais moi aussi j’ai bien envie de le dire. Monde de merde.
Fondu au noir
TimestampScript
1:10:21John Wayne — George Abitbol
Burt Lancaster — José
Lana Turner — Isabelle
Jason Robards — Le patron du journal
Dustin Hoffman — Peter
1:10:24Robert Redford — Steven
Paul Newman — Dave
Orson Welles — Himself
Martin Balsam — Callaghan
Henry Fonda — Hugues
1:10:28Ricky Nelson — L’ami de George
Charles Bronson — L’Indien
James Stewart — Jacques
Dean Martin — Dino
Elvis Presley — Le putain d’énergumène
Frank Sinatra — Frankie
1:10:32Stuart Whitman — Un homme du futur
Ned Beatty — Frédéric
Angie Dickinson — Jacqueline
Spencer Tracy — Le témoin professionnel
Ernest Borgnine — Ernest
1:10:36Jan Michael Vincent — Le fan d’hélicoptère
Clark Gable — L’acteur
Yvonne de Carlo — La femme de l’acteur
Robert Mitchum — Yves
Randolph Scott — Joël
1:10:39James Franciscus — Pr Hammond
Lauren Bacall — Christelle
Slim Pickens — Gorge Profonde
Antonio Fargas — Huggy les bons Tuyaux
Walter Brennan — Stumpy
Jacqueline Bisset — La femme de l’hélicoptère
1:10:43Burgess Meredith — L’homme de l’hélicoptère
Jack Warden — Un journaliste
Akim Tamiroff — L’ami de Dino

Avec les voix de
Mesdames
Christine Delaroche
1:10:47Évelyne Grandjean

Messieurs
Marc Cassot
Patrick Guillemin
Raymond Loyer
Joël Martineau
1:10:51Jean-Claude Montalban
Roger Rudel
et
Jean-Éric Bielle
Marc François
Michel Hazanavicius

et la participation amicale de :
1:10:54Lionel Abelansky
Alain Chabat
Dominique Farrugia
Serge Hazanavicius
Jean-Yves Lafesse

Musique originale
Laurent Petitgirard
1:10:58et son Orchestre Symphonique Français

Production, Régie, Scripte, Assistanat
Claude Lewy

Coordination Warner
1:11:02Dominique Blattlin

Coordination Dune
Laurence Hamedi

Montage image
1:11:06Jean-Michel Kuess (Iepso)
Guy Rondi (Vidéomage)

Bruitage
Phillipe Penot
Christophe Woog
1:11:09Détection
Annick Dambrine

Montage son
Laurence Kurzer

Enregistrement et Mixage
1:11:13Claude Gazeau

Post-production son
Philippe Charrier
Auditorium
Digison

Pardon à
1:11:17Dominique B.

et merci à
Alexis Bourriquet
Guy Debord
Françoise Reymond
1:11:21Écrit et réalisé par
Michel Hazanavicius
Dominique Mézerette

Produit par
Eve Vercel
Robert Nador
pour
1:11:24DUNE
1:11:27©️ WARNER BROS. TELEVISION MCMXCIII
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