OYE OYE BONNES GENS !!!
Comme chacun le sait, en soirée, il arrive toujours le moment où une personne commence à fredonner l'air d'une chanson pour que tout le monde se mette à chanter, voire même hurler. Mais il arrive souvent que l'on ne connaisse qu'une partie des paroles (soit le refrain, soit quelques lignes de couplets) et que l'on soit obliger de fredonner ou de faire du yaourt pour paraître moins bête.
Voilà la solution pour résoudre ce problème : je mets à votre disposition les paroles des chansons les plus entendues en soirée.
La liste pourra être complétée par vos bons soins au fur et à mesure que de nouvelles chansons seront entendues en soirée.
Bonne lecture et bon apprentissage !!!
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Marée BasseInterprété par Les Amis d'ta Femme
je ne sais pas pour vous
mais pour ce qui est de moi
faudrais que j'boive un coup
tout, nimporte quoi
ca fera bien l'affaire
a force de chanter
de hurler et de braire
jai besoin d'picoler
mais qu'on ne me serve pas
du jus de fruits ou de la flotte
surtout pas de coca
je tiens trop a ma glotte
refrain:
patron ya marée basse
fait moi voir la ptite soeur
jai le gosier qui s'lasse
être tout sec quelle horreur
un bon demi bien frais
pour y mettre du gout
le picon ya qu'ça d'vrai
ou meme un petit rouge
un bon vieux jaja
plus ca tache et mieux c'est
ou bien un pastaga
mais sans glaçons s'te plaît
tequila, gin, vodka
rhum ou encore whisky
sert moi tout c'que tu as
tu me sauve la vie
refrain:
patron ya marée basse
fais moi voir la ptite soeur
jai le gosier qui s'lasse
être tout sec quelle horreur
jai besoin de fortifiants
y'en a bien dès qui s'dope
l'alcool c'est important
pour qu'l'humeur se developpe
et même si ca rend beauf'
quoi qu' ca depend pour qui
l'hiver ca me rechauffe
l'ete ca m'rafraîchit
et tanpis pour mon foie
on crevera tous ca se fete
autant viv' dans la joie
merde on est pas des bêtes
refrain
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FANCHON !Amis, il faut faire une pause,
J'aperçois l'ombre d'un bouchon
Buvons à l'aimable Fanchon,
Chantons pour elle quelque chose.
Ah! Que son entretien est doux,
Qu'elle a de mérite et de gloire
Elle aime à rire, elle aime à boire,
Elle aime à chanter comme nous.
Oui, comme nous. (bis)
Fanchon quoique bonne chrétienne,
Fut baptisée avec du vin;
Un Bourguignon fut son parrain,
Une Bretonne sa marraine.
Ah! Que son entretien est doux,
Qu'elle a de mérite et de gloire
Elle aime à rire, elle aime à boire,
Elle aime à chanter comme nous.
Oui, comme nous. (bis)
Fanchon préfère la grillade
A d'autres mets plus délicats.
Son teint prend un nouvel éclat
Quand on lui sert une rasade.
Ah! Que son entretien est doux,
Qu'elle a de mérite et de gloire
Elle aime à rire, elle aime à boire,
Elle aime à chanter comme nous.
Oui, comme nous. (bis)
Fanchon ne se montre cruelle
Que quand on lui parle d'amour,
Mais moi, si je lui fais la cour,
C'est pour m'enivrer avec elle.
Ah! Que son entretien est doux,
Qu'elle a de mérite et de gloire
Elle aime à rire, elle aime à boire,
Elle aime à chanter comme nous.
Oui, comme nous. (bis)
Un jour, le voisin La Grenade
Lui mit la main dans le corset;
Ell' répondit par un soufflet
Sur le museau du camarade.
Ah! Que son entretien est doux,
Qu'elle a de mérite et de gloire
Elle aime à rire, elle aime à boire,
Elle aime à chanter comme nous.
Oui, comme nous. (bis)
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Les prisons de Nantes (La fille du geôlier) Dans les prisons de Nantes
Y avait un prisonnier
Personne ne vint le "vouère"
Que la fille du geôlier
Un jour il lui demande
Et que dit-on de "moué" ?
On dit de vous en ville
Que vous serez pendu
{variante:
On dit de vous en ville
Que demain vous mourrez}
Mais s'il faut qu'on me pende
Déliez-moi les pieds
La fille était jeunette
Les pieds lui a délié
Le prisonnier alerte
Dans la Loire s'est jeté
{variante:
Le prisonnier alerte
Dans la Loire a sauté}
Dès qu'il fût sur les rives
Il se prit à chanter
Je chante pour les belles
Surtout celle du geôlier
Si je reviens à Nantes
Oui je l'épouserai
Dans les prisons de Nantes
Y avait un prisonnier
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Les filles des forgesDigue, ding don, don, ce sont les filles des forges
Des forges de Paimpont, digue ding dondaine
Des forges de Paimpont, dingue ding dondon
Digue, ding don, don, elles s'en vont à confesse
Au curé du canton, digue ding dondaine
Au curé du canton, dingue ding dondon
Digue, ding don, don, qu'avions-vous fait les filles
Pour demander pardon, digue ding dondaine
Pour demander pardon, dingue ding dondon
Digue, ding don, don, j'avions couru les bals
Et les jolis garçons, digue ding dondaine
Et les jolis garçons, dingue ding dondon
Digue, ding don, don, ma fille pour pénitence
Nous nous embrasserons, digue ding dondaine
Nous nous embrasserons, dingue ding dondon
Digue, ding don, don, je n'embrasse point les prêtres
Mais les jolis garçons, digue ding dondaine
Qu'ont du poil au menton, dingue ding dondon
Digue, ding don, don, ce sont les filles des forges
Des forges de Paimpont, digue ding dondaine
Des forges de Paimpont, dingue ding dondon
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Celle-là, c'est dédicasse pour DIM !!!
Quand tu m’fais d’la sauce aux Lumas Air : Quand on s’aime bien tous les deux
O n’a qu’aimant la boun’ thiusine,
Dau grand’s aubarjhes de Paris,
Tout thieu sent bé la margarine,
Mais on pay’ cher, o vous suffit.
Moué, y’aim’bé meux la boun’mangheaille,
La boun’ mangheaille de ché nous,
La routie ou bé la godaille,
Les mojhett’s et la soupe aux choux.
Pouét b’sin d’trent’ six piats,
Per ben ressuna,
Quand o y a d’la sauce aux lumas.
R’FRIN
Quand tu m’fais d’la sauce aux lumas,
Qu’ y’entends thieu, là, qui jhargotte,
Y t’bijh’rais d’ssus les deux jhottes,
Y se benèze dans ma piâ,
Ben tranquill’ment y tremp’ dans l’piat,
Déjà fini, faut qu’t’en r’dounes,
S’tu savais comm’ t’es meugnoune,
Quand tu m’fais d’la sauce aux lumas.
Dépis longtemps, y’étais malade,
O f’lit bé fer’ veni l’médecin.
Thiau gârs m’défendit la salade,
La soup’grass’ et pis les boudins.
S’y’avais pris tout’s sés salop’ries,
Y a-t-in moument qu’y s’rait bazis.
Moué per guéri la maladie,
In jhour, savez-vous c’qui fasit :
Au p’tit déjhuna,
Quatervingt lumas,
Et quat’ ou cinq mocqu’s de noha.
(AU R’FRIN)
Vous savez bé qu’dans les ménajhes,
O ne va pouét terjhous pianjh’ment,
Même quand lés gars sant ben sajhes,
Leu bourjheouès’gueurmelant tout l’temps.
La mèn’ quand a m’vouêt fèr’ la goule,
Vite à m’appeul’ san p’tit canet,
Et y sent sa main, là qui s’coule
Ben tout châp’tit dans mon gagouét.
Al’ sait, oh là, là,
Non, qui m’fâch’rai pas,
Tant qu’a m’f’ra manjhea dau lumas.
(AU R’FRIN)
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